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Depuis des décennies, des observations d’ovnis et des signaux spatiaux inexpliqués fascinent le grand public. L’humanité s’est longtemps posé la question de l’existence d’autres formes de vie dans l’Univers. Malgré les planètes potentiellement habitables, les signaux spatiaux mystérieux et les observations d’ovnis relayées par les médias, une preuve concrète manque encore.
Les indices actuels
À ce jour, aucune vidéo d’ovni déclassifiée, aucun cas d’animal mutilé ou allégation de corps d’extraterrestres n’a fourni de preuve irréfutable de l’existence d’une vie extraterrestre. Sara Seager, astrophysicienne renommée du Massachusetts Institute of Technology, confirme ce constat : « Il n’y a tout simplement aucune preuve actuellement. »
Cependant, la recherche n’est pas vaine. Nikku Madhusudhan, de l’université de Cambridge, souligne l’existence d’indices suggérant des conditions propices à la vie sur d’autres planètes. Notre galaxie seule pourrait abriter des centaines de millions de planètes habitables. Ces mondes, situés dans la zone dite habitable autour de leur étoile, pourraient posséder des conditions nécessaires à la vie, à l’instar de la nôtre.
Toutefois, cela ne signifie pas que la vie ne peut exister ailleurs. Certains mondes, comme Europa, l’une des lunes de Jupiter, pourraient abriter la vie en dépit de leur position hors de la zone habitable. Sous sa croûte gelée, Europa dissimule un océan qui pourrait être propice à la vie, remettant en question nos critères traditionnels de recherche.
Les avancées scientifiques
Les scientifiques sont à la recherche de preuves de vie à l’intérieur et à l’extérieur de notre Système solaire. Une étude dirigée par Madhusudhan et publiée dans The Astrophysical Journal Letters en octobre 2023 a révélé la présence d’un océan sur la planète K2-18 b, située à près de 100 années-lumière. En outre, leurs résultats indiquent des signes potentiels de sulfure de diméthyle, un produit chimique qui n’est connu que pour être créé par la vie terrestre. Ces indices, bien qu’encourageants, demandent des investigations plus poussées.
Une étude de 2020, rapportée dans la revue Nature Astronomy, a annoncé la détection de phosphine sur Vénus, un gaz considéré comme une signature potentielle de la vie. Toutefois, cette découverte a suscité de vifs débats au sein de la communauté scientifique, illustrant la complexité de l’interprétation des données.
Sara Seager souligne l’importance des missions de retour d’échantillons. Selon elle, la confirmation de vie extraterrestre nécessiterait soit l’étude directe d’échantillons d’autres mondes, soit l’utilisation de technologies futuristes encore à l’état de concept, comme des télescopes exploitant la gravité solaire.
La recherche de preuves concrètes
Selon Mme Seager, les questions auxquelles les scientifiques pourront répondre sans avoir besoin de collecter des échantillons sont de savoir si les éventuelles signatures de vie trouvées sur d’autres planètes sont réelles et exactes et, enfin, si la vie est réellement responsable de ces signatures. Elle est toutefois certaine que les scientifiques découvriront d’autres preuves de la présence d’eau et d’océans, ainsi que des gaz qui pourraient être liés à la vie.
L’immensité de l’espace rend la tâche ardue. Même avec nos technologies actuelles, atteindre des exoplanètes lointaines comme K2-18 b serait une entreprise de plusieurs millions d’années. Néanmoins, notre propre Système solaire offre une multitude de mondes à explorer, des planètes aux lunes, qui pourraient receler des indices cruciaux. La quête de vie extraterrestre continue, alimentée par la curiosité et les avancées scientifiques. Seul le temps dira si nous sommes vraiment seuls dans cet immense Univers.
Par ailleurs, voici 6 fois où les astronomes ont cru déceler une vie extraterrestre dans des phénomènes cosmiques.
La meilleure preuve de la vie extraterrestre ? Elle n’a pas essayé de nous contacter !
Ils en sont pas fous.