Qui n’a pas déjà rêvé d’avoir des pouvoirs de télékinésie ? Et si on vous disait que dans un futur proche, vous pourrez contrôler un drone par la force de votre pensée, vous y croyez ? Non ? Et pourtant, des étudiants l’ont fait.
C’est dans un laboratoire de recherche en ingénierie bio-médicale de l’Université du Minnesota que le professeur Bin He et une équipe d’étudiants ont vu naître le fruit de leurs travaux. Ce système fonctionne grâce à des capteurs mis sur le crane et placés dans la zone du cortex moteur qui génère nos mouvements. Il n’est donc pas nécessaire de se faire implanter une puce dans le cerveau pour utiliser ce procédé. En effet, lorsque nous nous déplaçons ou pensons à un mouvement, les neurones du cortex produisent de minuscules courants électriques. Le fait de penser à différents mouvements active par conséquent différentes combinaisons de neurones. Afin de contrôler le drone, l’utilisateur doit simplement imaginer des gestes précis pour que l’appareil s’exécute. Il suffit par exemple de penser à au geste qui consiste à fermer le poing pour que l’engin tourne à droite. C’est d’ailleurs dans un gymnase qu’ils ont pu tester la fiabilité de leur système en faisant naviguer et traverser des anneaux au drone.
L’an passé, des chercheurs chinois avaient déjà créé un système similaire qui fonctionnait en décelant l’activité électrique du cerveau. A la différence du professeur Bin He et de son équipe, ces scientifiques avaient concentré leur travail sur l’élaboration du logiciel qui permettait le traitement de ces signaux. Ce logiciel utilisait les algorithmes de l’ordinateur pour analyser les données en provenance du cerveau afin de les convertir en ordre au drone.
Pour ces chercheurs, l’étude et la création de ce type de système visent des fins pratiques. Ce n’est évidemment pas fait pour détruire l’humanité en contrôlant des machines de guerre mais afin d’améliorer et de faciliter la vie des personnes à mobilité réduite. Et vous, qu’est-ce que vous aimeriez pouvoir contrôler par la seule force de votre pensée ?
Par Andréa Simoes, le
Source: UMNnews