Faire voler un équipage touristique à la frontière de l’espace, voici la nouvelle course que se livrent les deux monstres de l’industrie : Blue Origin et Virgin Galactic. Véritable fantasme pour la plupart des êtres humains, se rendre dans« notre ciel » était, jusqu’à récemment, une idée saugrenue, voire inimaginable pour le commun des mortels. Cependant, les dispositifs novateurs semblent prévoir qu’une telle prouesse pourrait être réalisable… dès l’année prochaine.
Blue Origin annonce l’année 2020
Il y a tout juste quelques jours, Virgin Galactic, le concurrent, annonçait que son premier service commercial débuterait dès l’année 2020, pour un billet s’élevant à 226 000 €. Les premiers chanceux embarqueront à partir du mois de juin, puis une dizaine d’autres missions seront programmées le reste de l’année. Par la suite, les voyages se multiplieront, jusqu’à atteindre 270 périples en 2023.
D’ici là, des tests doivent être réalisés, et c’est notamment sur ce point que s’est avancé Blue Origin. La firme souhaite, d’après les déclarations du 2 octobre dernier, « viser un vol habité d’ici la fin de l’année ». Pour autant, le tourisme spatial devra probablement attendre 2020. L’entreprise fondée par Jeff Bezos (Amazon) programmerait une date en septembre. Pour le site d’information Spacenews, le prochain essai se tiendra le 1er novembre.
Contrairement à son concurrent, Blue Origin ne s’est pas avancé sur le prix des billets ni sur la quantité de voyages qui seront mis en place d’ici les années à venir. Pour le moment, l’heure est à la sécurisation de ce genre de processus nouveaux dans l’industrie spatiale.
Le tourisme spatial en quelques mots
En février dernier, Virgin Galactic avait envoyé trois personnes dans les cieux, dont la responsable de la formation des astronautes Beth Moses. Désormais, c’est elle qui s’occupera des clients qui embarqueront vers l’espace, ou plutôt au-delà de l’atmosphère en microgravité.
Pour être sélectionné, hormis après avoir payé le billet au prix juteux, il est nécessaire de se soumettre à un examen médical. Cependant, contrairement aux astronautes, il n’est pas indispensable d’avoir des qualités mentales ou physiques hors normes. La préparation s’étend sur trois jours, de quoi initier efficacement les personnes à leur nouvel équipement et aux voyages en cabine. D’ailleurs, la NASA souhaite rentrer sur ce marché récent, en proposant des séjours à bord de l’ISS, la Station spatiale internationale.
Par Benjamin Cabiron, le
Source: Futura Sciences
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