Des poupées sexuelles à l’effigie d’enfants ont été retirées de la vente par Amazon France, suite aux pressions du gouvernement et d’associations. Vendues jusque-là en toute impunité, elles étaient accusées d’encourager la pédocriminalité.
Amazon France a vendu en toute impunité des poupées sexuelles à l’effigie d’enfants. Lundi, le secrétaire d’État chargé de l’enfance et des familles, Adrien Taquet, a annoncé sur Twitter que ces poupées avaient été bannies.
Suite aux alertes des associations que je remercie, j’ai demandé à @AmazonFrance de mettre fin à la commercialisation sur leur plateforme de poupées sexuelles à l’effigie d’enfants. @Asso_AIVI @LaVoixDelEnfant @AssoEnfantBleu @assopapillons
— Adrien Taquet (@AdrienTaquet) August 17, 2020
« Bannir la pédocriminalité de notre société est de la responsabilité de chacun », a ajouté le secrétaire d’État, qui doit mettre en place à l’automne une « commission indépendante sur les violences sexuelles faites aux enfants ».
L’intervention rapide du secrétaire d’État a été saluée par les associations qui avaient dénoncé une telle vente, comme La Voix de l’enfant, L’Enfant bleu ou l’Association internationale des victimes de l’inceste. Cette dernière avait alerté le secrétaire d’État ce samedi au sujet de ces « poupées sexuelles pédophiles qui ont l’aspect d’un jeune enfant ». Elle rappelle que ces objets sont « illégaux car l’article 227-23 du Code pénal interdit la représentation d’un mineur lorsque cette représentation présente un caractère pornographique ».
Amazon France a réagi dans un communiqué à l’AFP que « la protection des enfants et adolescents est une priorité pour nous ». Ils poursuivent : « Tous les vendeurs partenaires sont tenus de suivre nos politiques de vente et toute infraction entraîne l’application de mesures appropriées, lesquelles comprennent notamment la suppression potentielle du compte du vendeur. » Toutefois, l’entreprise s’était déjà retrouvée dans une situation similaire en 2018 au Royaume-Uni. Force est donc de constater qu’elle n’apprend pas de ses erreurs.
Par Marine Guichard, le
Source: Hitek
Étiquettes: Amazon, enfants, poupées sexuelles
Catégories: Brèves, Entreprises & Startups
C’est a la sphere publique de légiférer la sphere privée.
Si les fonctionnaires étaient aussi réactifs que les gens du public!
Je me pose tout de même la question à savoir si ces poupées ne peuvent pas leur servir de dérivatifs afin de ne pas passer à l’acte ?
Car à l’heure actuelle, à part la peur de la sanction (Qui ne marche pas à merveille, reconnaissons le.), est on capable de réellement soigner ces gens ?
Je ne suis pas sûr, donc autant essayer de protéger les enfants, et en ignorant (D’une certaine façon) leurs pulsions n’augmentent on pas le risque qu’ils « explosent » et fassent de vrais victimes ?
Je me suis posée la même question que vous mais je me demande si le fait de violer des poupées ne leur donnerait pas envie de passer à l’acte sur des enfants ???