Pendant des générations, la monogamie a régné en maître comme étalon-or de l’amour. Mais le paysage change. De plus en plus de personnes adoptent le polyamour et les relations engagées avec plusieurs partenaires, et des recherches suggèrent qu’il est temps que la société rattrape son retard dans ce domaine.
Qu’est-ce que le polyamour ?
Bien que la polygamie soit encore pratiquée dans de nombreuses régions du monde, c’est un phénomène qui est souvent mal vu dans notre société moderne. En effet, la monogamie est actuellement la norme en matière de relation amoureuse, et pourtant, les mœurs sont petit à petit en train de changer. Similaire à la polygamie, une nouvelle manière de mener les relations de couple a gagné en popularité au cours des dernières décennies : il s’agit du polyamour. Comme son nom l’indique, le polyamour est une pratique amoureuse qui consiste essentiellement à s’engager dans plusieurs relations amoureuses ou sexuelles simultanément avec le consentement de toutes les parties impliquées.
À la base, le polyamour donne la priorité à la communication ouverte, à l’honnêteté et au respect mutuel entre les partenaires. Plutôt que d’adhérer à l’attente sociétale d’exclusivité, les relations polyamoureuses adoptent l’idée que l’amour et l’affection ne sont pas des ressources limitées, mais plutôt abondantes et capables d’être partagées entre plusieurs individus. Cette philosophie favorise un large éventail de structures relationnelles, depuis les triades et les quadruples jusqu’à des réseaux de connexions plus complexes, dans lesquels chaque participant peut avoir différents degrés d’implication émotionnelle et physique avec les autres.
Notons que le polyamour diffère de la polygamie non seulement dans leur structure relationnelle, mais aussi dans leurs principes sous-jacents. Alors que le polyamour est une orientation relationnelle qui met l’accent sur la possibilité pour les individus d’avoir simultanément plusieurs partenaires romantiques ou sexuels, la polygamie fait spécifiquement référence à un arrangement matrimonial ou à un partenariat dans lequel une personne a plusieurs conjoints simultanément.
Les mentalités sur le polyamour devraient changer, insiste un professeur en philosophie
Bien que le polyamour diffère de la polygamie, cette pratique a également mauvaise réputation. Pourtant, certains scientifiques pensent que les mentalités sur le polyamour devraient désormais changer. Parmi ces scientifiques figure notamment Justin Clardy, professeur de philosophie à l’université de Santa Clara et auteur d’un nouveau livre intitulé Why It’s OK to Not Be Monogamous (traduit par « Pourquoi n’y a-t-il rien de mal à ne pas être monogame »). Dans son livre, le professeur Clardy explique notamment que la monogamie n’est pas forcément ce qu’il y a de plus avantageux en matière de relation amoureuse.
En fait, le polyamour est une alternative qui, contrairement aux mauvaises opinions sur le sujet, serait plus avantageuse, notamment en apportant un réseau de soutien plus élargi, non seulement pour les différents individus impliqués dans la relation, mais aussi pour les enfants nés au sein d’une telle relation. Par ailleurs, Clardy a argumenté que si la monogamie reste le type de relation prédominant, c’est essentiellement parce qu’il est imposé comme la norme en matière de relation amoureuse, mais que ça ne devrait pourtant pas être le cas.
Par ailleurs, la monogamie est-elle contre nature ?
Par Gabrielle Andriamanjatoson, le
Source: IFL Science
Étiquettes: nature, couple, polyamour
Catégories: Actualités, Société
Ces soit disant scientifiques ne prennent ils pas leurs désirs pour des réalités ??
Le beau rôle reviendrait à qui? A-t-on affaire à des illusionnistes ?
Et oui, les bonobos nous montrent la voie à suivre !