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Le numérique est aussi polluant que le secteur aérien

Il est recommandé de recycler, de privilégier l'occasion au neuf et d'utiliser le "dark mode"

― TippaPatt / Shutterstock.com

Alors que le télétravail est plus que jamais d’actualité, il s’avère que l’impact du numérique sur l’environnement est plus important qu’on ne le croyait. Le VP Digital Communication d’Engie dévoile que le taux de gaz à effet de serre dégagé par le numérique équivaut à celui du secteur aérien.

La pollution numérique en forte hausse

Impossible de passer une seule journée sans regarder les réseaux sociaux, envoyer des mails ou tout simplement travailler sur son ordinateur. Bien que toutes ces actions ne nécessitent plus d’imprimer du papier, l’impact environnemental du numérique est loin d’être nul.

En effet, afin de pouvoir stocker vos documents, les mails ou les vidéos, il faut créer des data centers qui doivent être continuellement alimentés pour ne perdre aucune donnée. La pollution numérique prend également en compte la fabrication d’objets technologiques comme les ordinateurs ou les smartphones.

Toutes ces actions ont des conséquences invisibles pour les humains, mais graves sur l’environnement. De cette consommation naissent des émissions de gaz à effet de serre dont l’impact carbone est d’environ 3 %… ce qui équivaut à l’impact du secteur aérien, dévoile le VP Digital Communication d’Engie dans le Huffington Post.

― Undrey / Shutterstock.com

Comment lutter contre la pollution ?

La consommation électrique est désormais un enjeu écologique. Le but est de transformer cette électricité non écologique en électricité verte. Les structures de Microsoft et Google doivent donner l’exemple. Il est possible de réduire son impact carbone avec quelques nouvelles habitudes à prendre au quotidien. Dans un premier temps, il est fortement recommandé de ne pas résister à l’appel des nouveaux smartphones. Changer trop souvent de téléphone donne lieu à une hausse de fabrication et donc de pollution.

Il est désormais essentiel de recycler les anciens appareils et de promouvoir la « seconde vie ». Si vous possédez un site internet, il est nécessaire de le nettoyer de temps en temps. C’est-à-dire supprimer les pages inutiles, plus à jour ou les moins lues. Par ailleurs, le mode « dark mode » permet d’économiser 50 à 60 % d’énergie en consommation mobile.

Toutes ces petites actions mises bout à bout peuvent donner lieu à un impact fort sur l’environnement. Bien entendu, le digital pollue beaucoup moins que les véhicules, mais il est essentiel de dévoiler la réalité qui se cache derrière notre consommation énergétique.

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  • Je suis étonné que l’article n’aborde pas la pollution de données des data center comme les vieux mails que personnes ne lis ou n’ouvrent (mail non lus par manque d’intérêt ou carrément spam) qui représentent des milliers de To qui encombrent les disques ce qui nécessite d’augmenter la capacité de stockage encore plus vite… c’est un peu comme si on roulait avec une tonne de bazar inutile dans nos voitures, surconsommation inutile assurée !

  • La pollution numérique (même s’il y a sûrement matière à optimiser), n’est-elle pas à mettre en rapport aux gains de productivité que toute l’activité numérique procure dans nos sociétés modernes et à la pollution non engendrée de ce fait ?