92% de la population mondiale respire un air nocif pour sa santé. Ce chiffre alarmant a été communiqué dans un rapport de l’Organisation mondiale de la santé. La grande majorité des individus vit dans des lieux où les niveaux de qualité de l’air extérieur dépassent les limites fixées par l’OMS.
« Une action rapide pour faire face à la pollution atmosphérique est nécessaire d’urgence », estime le Dr Maria Neira, directrice du département Santé publique à l’OMS. Et pour cause, le rapport publié mardi 27 septembre s’appuie sur de données provenant de 3 000 lieux à travers le monde, essentiellement des villes. Le rapport élaboré en collaboration avec l’université de Bath au Royaume-Uni est des plus alarmant. 92% de la population mondiale vit dans des endroits où le niveau de particules fines dans l’air ne respecte pas les limites fixées par l’OMS.
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— PAHO/WHO (@pahowho) 28 septembre 2016
Modes de transport inefficaces, combustibles ménagers, combustion des déchets, centrales électriques au charbon et activités industrielles sont les principales sources de pollution de l’air. Comme le rappelle le Dr Bustero dans le rapport, » elle continue de peser lourdement sur la santé des populations les plus vulnérables, à savoir les femmes, les enfants et les personnes âgées « .
Car pour être en bonne santé, il faut avant tout « respirer un air pur, du premier au dernier souffle ». Mais l’activité humaine n’est pas la seule source de pollution de l’air. Dans les régions situées à proximité du désert, les tempêtes de sable peuvent également influer sur la qualité de l’air.
Le rapport identifie les régions où les niveaux de pollution de l’air ambiant sont « particulièrement élevés ». La Méditerranée orientale, l’Asie du Sud-Est et le Pacifique occidental comptent parmi les plus exposés. Exceptés les Amériques, moins de 20% des habitants des autres régions du monde vivent dans des lieux où la qualité de l’air correspond aux normes de l’OMS. En somme, quelques trois millions de décès par an sont liés à l’exposition à la pollution de l’air extérieur selon l’OMS.
Mais tout n’est pas perdu pour autant. « Il existe des solutions, notamment des systèmes de transports plus viables, la gestion des déchets solides, l’utilisation de poêles et de combustibles propres pour les ménages ainsi que les énergies renouvelables et la réduction des émissions industrielles », précise le Dr Maria Neira, directrice du département Santé publique à l’OMS. Sur le même sujet, découvrez 39 photos alarmantes qui démontrent la pollution inimaginable qui asphyxie la Chine.
Par Victoria Ouicher, le
Source: Maritima Info
Étiquettes: particules-fines, exposition, air, pollution, oms
Catégories: Écologie, Actualités