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Comment se forment les pluies acides ?

Elles sont désastreuses et lourdes de conséquences

Au cours des années 1970 et 1980, le phénomène appelé « pluies acides » était l’un des problèmes environnementaux les plus connus en Europe et en Amérique du Nord. Cela figurait souvent dans les reportages d’actualité et était parfois mentionné dans les quotidiens, les séries télévisées et autres formes de médias. La visibilité des pluies acides dans les médias a cependant été supplantée par des histoires sur le changement climatique, le réchauffement de la planète, la biodiversité et d’autres préoccupations environnementales.

La formation d’une pluie acide © Flickr / Siyavula Education

Selon l’Environmental Protection Agency (EPA), une pluie acide, ou dépôt acide, est un terme généralisé qui inclut toute forme de précipitation contenant des composants acides, tels que l’acide sulfurique ou l’acide nitrique. La précipitation n’est pas nécessairement humide ou liquide ; la définition inclut la poussière, les gaz, la pluie, la neige, le brouillard et la grêle. Le type de pluie acide qui contient de l’eau s’appelle dépôt humide. Les pluies acides formées de poussières ou de gaz sont appelées dépôts secs.

Les pluies acides sont l’une des conséquences de la pollution atmosphérique. Cela se produit lorsque les émissions provenant d’usines, de voitures ou de chaudières entrent en contact avec l’eau de l’atmosphère. Ces émissions contiennent des oxydes d’azote, du dioxyde de soufre et du trioxyde de soufre qui, en se mélangeant à de l’eau, deviennent de l’acide nitrique et de l’acide sulfurique. Ce processus se produit également naturellement lors d’éruptions volcaniques.

Le processus de formation d’une pluie acide © Wikimedia


LES PLUIES ACIDES ONT LE MÊME PH APPROXIMATIF QUE LE VINAIGRE ET LE JUS D’ORANGE

Les autres sources naturelles d’acidification comprennent la production de dioxyde d’azote provenant de la conversion de l’azote moléculaire atmosphérique par la foudre et de la conversion de l’azote organique en cas d’incendie. Cependant, l’étendue géographique d’une source naturelle donnée d’acidification est petite et, dans la plupart des cas, le pH des précipitations ne dépasse pas environ 5.2, le taux de pH à partir duquel une précipitation est considérée comme étant acide.

Les pluies acides à travers le monde

L’expression « pluies acides » a été utilisée pour la première fois en 1852 par le chimiste écossais Robert Angus Smith lors de son enquête sur la chimie de l’eau de pluie près de villes industrielles en Angleterre et en Écosse. Le phénomène est devenu une partie importante de son livre « Air and Rain : The Beginnings of a Chemical Climatology ». Ce n’est toutefois qu’à la fin des années 60 et au début des années 70 que les pluies acides ont été reconnues comme un problème environnemental régional affectant de vastes régions de l’Europe occidentale et de l’est de l’Amérique du Nord.

Une pluie qui tombe © Pixabay

Les pluies acides sont également présentes en Asie et dans certaines régions d’Afrique, d’Amérique du Sud et d’Australie. En tant que problème environnemental mondial, il est souvent éclipsé par le changement climatique. Bien que les pluies acides se seraient considérablement réduites dans certaines régions, elles restent un problème environnemental important à l’intérieur et en aval des principales régions agricoles et industrielles du monde.

Quels effets ?

Les pluies acides en elles-mêmes ne sont pas directement nocives pour l’Homme. En effet, le contact de la peau avec de l’eau contaminée ou de la neige ne pose aucun risque pour la santé. Cependant, les gaz à l’origine de cette pluie – à savoir l’oxyde d’azote, le dioxyde de soufre et le trioxyde de soufre – sont nocifs. Ces gaz contiennent des particules de sulfate et de nitrate et sont transportés par le vent et inhalés par les personnes, qui peuvent alors être victimes de maladies respiratoires.

Une forêt victime d’une pluie acide © Wikipedia

Si ces précipitations ne sont pas directement néfastes pour les humains, elles le sont pour les plantes, le sol, les bâtiments et l’environnement en général. Les pluies acides et le brouillard endommagent les forêts, en particulier celles situées à plus haute altitude. Les dépôts acides privent le sol d’éléments nutritifs essentiels tels que le calcium, et libèrent de l’aluminium dans le sol, ce qui empêche les arbres de puiser de l’eau. Les feuilles et les aiguilles des arbres sont également endommagées par les acides. Les effets des pluies acides, associés à d’autres facteurs de stress environnementaux, rendent les arbres et les plantes moins sains, plus vulnérables au froid, aux insectes et aux maladies.


DES LACS ENTIERS ONT ÉTÉ DÉCLARÉS MORTS À CAUSE DES PLUIES ACIDES.

Les pluies acides ont de nombreux effets écologiques, en particulier sur les lacs, les cours d’eau, les zones humides et d’autres environnements aquatiques. Elles rendent ces eaux plus acides, ce qui entraîne une absorption plus importante d’aluminium par le sol, qui est ensuite entraîné dans les lacs et les cours d’eau. Cette combinaison rend les eaux toxiques pour les écrevisses, les palourdes, les poissons et autres animaux aquatiques.

Les pluies acides affectent non seulement les éléments organiques, mais aussi les bâtiments et les infrastructures. L’acidité dissout le carbonate de calcium et endommage le marbre et le calcaire, érodant ainsi les monuments et les statues. C’est également un fléau pour les zones agricoles, car elle déionise le sol et diminue la qualité des produits obtenus. Cela rend notamment les cultures plus vulnérables à l’infestation de divers nuisibles.

Le problème des pluies acides en Europe et en Amérique du Nord s’est en grande partie résorbé en raison de programmes de contrôles plus stricts des émissions d’oxyde d’azote et de dioxyde de soufre, tels que le Clean Air Act de 1991, l’Accord Canada-États-Unis sur la qualité de l’air de 1991 et des mesures similaires en Europe. Ces contrôles efficaces des émissions ne se sont toutefois pas étendus à tous les pays du monde. Actuellement, la Chine est le pays le plus touché par les pluies acides.

Par Gabrielle Andriamanjatoson, le

Source: Wikipédia

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  • Bonjour.
    Incroyable, la théorie universelle (évaporation – condensation – pluie) est une turpitude.
    Nouvelle théorie 2019, plus convaincante en 1 minute 29 secondes (anglais-espagnol)
    https://www.linkedin.com/feed/update/urn:li:ugcPost:6581844067880185856

    1- Evaporation

    2- Décomposition de la vapeur d’eau à haute altitude
    (hv + H2O → H2↗ et O↗, deux gaz simples et libres, plus légers que l’air).

    3- Compression provoquée par l’opposition de 2 forces mécaniques (courants d’air ascendant et descendant).

    4- Ionisation positive de l’hydrogène et négative de l’oxygène causée par les frottements d’atomes des gaz, chocs et chaleur engendrée par la compression.

    5- Synthèse de l’eau H2 + O dans des réactions chimiques explosives en atmosphère → formation de molécules d’eau → naissance de nuages (pluie orageuse H2 + O → éclair tonnerre grosses gouttes d’eau).

    6- Condensation.
    Après l’orage, une quantité importante d’eau reste suspendue sous forme de nuages qui seront transportés par des vents de l’ouest loin de leur lieu de naissances tout en pleuvant par coalescence sans éclair et sans tonnerre (Ce sont ces nuages là qui nous ont fait croire qu’ils se forment à partir de la vapeur d’eau issue de l’évapotranspiration).
    Apprendre c’est bien, comprendre c’est mieux (on a tous appris).
    NB: Au cas où vous jugeriez que ceci est intéressant, je vous prie d’en parler avec tous mes remerciements.