La gestion de la crise du coronavirus par le gouvernement français soulève de nombreux débats, que ce soit dans le monde politique ou auprès des particuliers. Entre le départ pour les municipales de Paris d’Agnès Buzyn, le maintien controversé du premier tour des municipales et les dernières déclarations de l’ancienne ministre de la Santé, le maintien de l’unité nationale semble plus que jamais menacé. Des menaces judiciaires sont d’ailleurs prononcées pour l’après crise.
Les médecins et malades portent plainte
Un collectif de médecins, C19, a annoncé son intention de poursuivre l’ancienne ministre de la Santé Agnès Buzyn et le Premier ministre Édouard Philippe devant la Cour de justice de la République pour « mensonge d’État ». Une pétition a été lancée il y a une semaine sur Change.org afin de soutenir leur démarche, et a déjà recueilli 278 000 signatures. « Nous souhaitons participer à la dénonciation des mensonges, de l’amateurisme et de la médiocrité de nos dirigeants qui ont conduit à la gestion calamiteuse de cette crise sanitaire et à un scandale d’État », y écrit Lucien Cavelier, un psychologue marseillais à l’initiative de la démarche. « Le gouvernement était au courant des dangers liés à l’épidémie mais n’a pas agi suffisamment tôt ni pris les bonnes mesures, notamment le stockage de masques et la mise en place de tests systématiques, qui aurait permis d’isoler les « porteurs sains » capables de contaminer plusieurs personnes », ajoute-t-il.
Ils ne sont pas les seuls à fustiger le gouvernement français. En effet, la Cour de justice de la République a été saisie de cinq plaintes d’après l’Obs. Déposées par des particuliers et par des associations, elles visent des membres du gouvernement tels qu’Édouard Philippe, Agnès Buzyn ainsi que l’actuel ministre de la Santé Olivier Véran. Elles les accusent de mise en danger de la vie d’autrui, d’homicide involontaire, de non-assistance à personne en danger ou encore de s’être abstenus de prendre à temps des mesures pour enrayer l’épidémie.
D’autres mesures ont été entamées auprès de la justice. Ainsi, le Collectif Inter-Urgences (CIU) compte porter plainte auprès du procureur de Paris pour homicide involontaire, « abstention volontaire de prendre des mesures destinées à combattre un sinistre » et « mise en danger délibérée de la vie d’autrui », selon Ouest France. De même, Thierry Amouroux, porte-parole du Syndicat professionnel infirmier SNPI, a annoncé la volonté de son syndicat de porter plainte une fois la crise finie, notamment à cause du “scandale d’État” que représente la pénurie de masques.
L’opposition comme épée de Damoclès
Comme le rapporte Le Monde, les oppositions, Les Républicains (LR) en tête, ont annoncé leur volonté de lancer plusieurs commissions d’enquêtes parlementaires. Un seul mot d’ordre : le sommet de l’État devra « rendre des comptes ».
Le 22 mars, le président des députés LR, Damien Abad, a annoncé au Journal du dimanche que son parti allait créer à l’automne une commission d’enquête parlementaire afin de « tirer toutes les leçons de l’épidémie », et ce, afin « d’identifier les éventuelles défaillances et dysfonctionnements » de la part du gouvernement « pour les corriger et en tirer des leçons ». Les sénateurs LR prévoient également une commission d’enquête au palais du Luxembourg, « quand le moment sera venu », a indiqué Bruno Retailleau. Une démarche qui sera suivie par le vice-président du groupe socialiste au Sénat, Rachid Temal.
Le gouvernement affirme n’avoir aucune inquiétude à ce propos
Sibeth Ndiaye, la porte-parole du gouvernement, a répondu à ces critiques et menaces que le gouvernement « a pris ses responsabilités » et ne craint pas de « rendre des comptes » sur sa gestion de la crise du Covid-19. « Cela ne m’inquiète pas parce que je crois que nous avons, avec beaucoup de professionnalisme, de détermination et de gravité, regardé cette crise en face(…) et nous avons pris nos responsabilités », a-t-elle expliqué sur CNews. « C’est normal qu’on puisse rendre des comptes et c’est normal qu’une commission parlementaire interroge le processus de cette crise », a-t-elle ajouté.
Par Maurine Briantais, le
Source: Le Monde
Étiquettes: covid-19, france, gouvernement, macron, edouard-philippe, coronavirus
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Je pense qu’il y a aussi une » faute » de ces professeurs chercheurs qui connaissaient aussi cette épidémies et les remédes d’ou tests pas réalisés et qui font croire que ce remède est nouveau et trouvé que maintenant tout en affirmant que UNTEL etc…mettent des batons dans ces personnes
Soyons clair et arrêtons deBLA BLA et avançons car cette polémique avance à rien pour ceux ATTEINTS SVP STOP
n’importe quoi : ce message confus, complotiste . En matière de BLABLA, ce message en est un modèle
« Des professeurs connaissaient déjà le remède » ??? sur une autre planète, oui.
« des bâtons dans des personnes » ??? à quel endroit , au juste ?
Ont nous a toujours menti alors continuons c’est tout ce qu’ils savent faire
Plutôt que des « yaka » ou des « fautque » cherchent des responsabilités chez les bouc émissaires habituels ne peut-on pas regarder aussi du coté de cette congrégation dont la responsabilité me semble, pour le moins, très très fortement engagée?
Oui, c’est le minimum qu’il faudra faire.
Ce qui est certain, c’est que, même au moment de la fermeture des écoles, les messages du gouvernement n’ont pas été assez percutants pour empêcher les zozos de continuer à faire le kéké .
Il faut arrêter de prendre les Français pour des enfant, il faut leur dire la vérité si on veut qu’ils adhèrent à des mesures contraignantes.
Oui, à mon sens, le changement de ministre de la santé est un scandale car ils ont privilégié le combat politique au combat pour la santé. E. Philippe est le grand responsable, je m’étonne qu’il soit encore en poste. C’est à lui de gérer, c’est à lui qui reviennent tous les signaux; droit dans ses bottes, il a maintenu son cap en laissant de côté
Sibeth Ndiaye, la porte-parole du gouvernement, a répondu à ces critiques et menaces que le gouvernement « a pris ses responsabilités » et ne craint pas de « rendre des comptes » sur sa gestion de la crise du Covid-19. « Cela ne m’inquiète pas parce que je crois que nous avons, avec beaucoup de professionnalisme, de détermination et de gravité, regardé cette crise en face(…) et nous avons pris nos responsabilités »
Ils ont détournés les yeux alors.