Avec sa série de photographies intitulée The World in Faces, cet artiste capture les portraits des minorités ethniques de notre monde. Un travail qui livre de superbes clichés mais qui vient aussi mettre en valeur la richesse et la diversité de notre monde, une diversité malheureusement menacée par la globalisation, les guerres ou le racisme.
CAPTURER LA DIVERSITÉ DES PEUPLES INDIGÈNES
Alexander Kimushin est un photographe indépendant qui s’est lancé dans un projet fou : pendant 9 ans, il a parcouru près de 84 pays à travers le monde pour y capturer les portraits des populations indigènes. Avec cette série intitulée The World in Faces, il souhaite mettre en valeur la diversité de notre monde et ainsi, contribuer à le rendre plus tolérant vis à vis des peuples qui partagent une culture, une religion ou une ethnie différente. Si ce projet tient tant à cœur à Alexander, c’est qu’il accompagne la transformation personnelle du photographe, passé d’un tourisme consumériste à un engagement pour rendre le monde meilleur.
Plus que de célébrer la diversité et lutter pour le respect et la tolérance, avec The World in Faces il espère aussi attirer l’attention sur des traditions et des minorités ethniques qui risquent de disparaître. « J’ai souvent pris des portraits de personnes âgées qui étaient les dernières à parler leurs langues indigènes ou les dernières à faire et porter leurs habits traditionnels ». Face aux dangers de la mondialisation, des guerres, du racisme etc. qui menacent ces peuples, les photographies d’Alexander deviennent des témoignages uniques de populations amenées à disparaître. « Beaucoup de ces minorités ethniques ne seront plus là dans une décennie ou deux. Je vois ce projet comme une importante mission qui peut avoir et qui aura un impact social. » Vous pouvez retrouver les clichés d’Alexander Khimushin sur son compte Instagram.
Par Adrien Bertoni, le
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