Les abeilles sont l’un des insectes les plus importants pour la survie de l’humanité. Et pourtant, les butineuses disparaissent à une vitesse impressionnante. Pour alerter sur ce phénomène, un artiste a décidé de redonner vie aux abeilles à travers son pinceau.
Les abeilles, grandes pollinisatrices de notre ère, sont essentielles à l’agriculture. Elles sont aussi et surtout un chaînon phare de la biodiversité. Mais le déclin de leur population inquiète les chercheurs. À travers The Good of the Hive, littéralement le bien de la ruche, Matt Willey s’engage en faveur des abeilles. Ce spécialiste de la peinture murale exprime sa créativité depuis 24 ans. Cette fois, l’artiste a décidé de voir les choses en grand.
Peindre 50 000 abeilles sur les façades de 50 murs à travers le monde, voilà le défi que l’artiste s’est lancé. Car c’est le nombre d’individus dont a besoin une ruche pour qu’elle soit prospère et saine. L’objectif : alerter le monde sur l’inquiétante diminution de la population d’abeilles.
Pesticides, changement climatique et autres parasites, sont responsables du déclin des abeilles. Pour lutter contre cette disparition programmée, Matt Willey s’est associé à d’autres individus pour porter son projet. Comme dans une ruche, ces défenseurs de la cause des abeilles pensent et agissent ensemble, en partant du principe que la santé de l’individu est subordonnée à la santé de la collectivité.
Aujourd’hui, Matt Willey a déjà prêché la parole des abeilles à travers ses peintures en Caroline du Nord. L’artiste a déjà peint 892 abeilles et à en juger par les premières images, le projet promet d’être spectaculaire. Et si le sujet vous intéresse, découvrez 14 faits qui font des abeilles les véritables super-héroïnes de notre planète.
Par Victoria Ouicher, le
Source: PositivR
Étiquettes: artiste, street art, protection, abeille, matt-willey, the-good-of-the-hive
Catégories: Écologie, Actualités, Monde