Bonne nouvelle ! Vous n’avez pas besoin d’être parfait pour être efficace au travail

Les perfectionnistes vont sans doute être déçus : une nouvelle étude a montré qu’utiliser la méthode optimale pour accomplir une tâche n’est pas forcément nécessaire pour que ladite tâche soit effectivement accomplie. Autrement dit, cette étude a montré qu’il n’est pas nécessaire d’être parfait pour bien accomplir un travail.

Une stratégie peut juste être suffisamment bonne pour accomplir la tâche

Dans la vie, il est tout à fait naturel de chercher le meilleur moyen d’accomplir un travail de manière efficace. Si on peut facilement admettre qu’il peut exister plusieurs manières de bien accomplir un travail donné dans la vie quotidienne, dans le domaine de la neuroscience, les règles sont un peu plus rigides. En effet, les neuroscientifiques proposent souvent un modèle unique et optimal pour la manière dont un animal pourrait accomplir une tâche, comme trouver de la nourriture ou se déplacer dans un labyrinthe.

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Cependant, de nouvelles recherches menées par des scientifiques du Howard Hughes Medical Institute ont montré que les animaux – y compris les humains – ne sont pas toujours obligés d’utiliser la meilleure stratégie pour effectuer une tâche, dans la mesure où ladite stratégie optimale peut nécessiter beaucoup de ressources. Ainsi, d’après les résultats de l’étude publiée dans la revue Science Advances, les animaux emploient en réalité des stratégies qui sont juste « suffisamment bonnes » pour accomplir une tâche, et cela, en utilisant moins de puissance cérébrale.

Pour aboutir à leur conclusion, les chercheurs ont initialement cherché à mieux comprendre les différentes manières dont un animal pourrait résoudre avec succès un problème, en ne se limitant pas à la stratégie optimale. Pour ce faire, les scientifiques ont développé une approche systématique pour réfléchir à l’ensemble des stratégies que les animaux peuvent utiliser pour accomplir une tâche donnée. Ils ont créé une méthode mathématique pour décrire les relations entre les stratégies et ont conçu un algorithme pour révéler comment ces stratégies pourraient évoluer.

Vers une meilleure compréhension du fonctionnement neurologique de la prise de décision

Les résultats de l’étude ont montré que de petits changements apportés à la stratégie optimale peuvent entraîner des changements de comportement significatifs chez les animaux, tout en préservant les performances. Si certains de ces nouveaux comportements sont également utiles dans d’autres tâches, cela suggère que la même stratégie pourrait être suffisamment performante pour résoudre une gamme de problèmes différents. Autrement dit, il existe de nombreuses façons pour un animal de résoudre avec succès une tâche simple comme la recherche de nourriture.

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Par ailleurs, les chercheurs ont également constaté que certaines de ces options stratégiques moins que parfaites pour accomplir une tâche fonctionnent presque aussi bien que la stratégie optimale. De plus, ces stratégies alternatives nécessitent beaucoup moins d’efforts. Or, cela permet aux animaux de disposer de ressources suffisamment importantes pour gérer plusieurs tâches à la fois. Grâce à ces découvertes, les chercheurs ont pu établir un cadre théorique pour comprendre ces différentes stratégies, la manière dont elles sont liées les unes aux autres et la manière dont elles résolvent le même problème de manière différente. Avec ce cadre théorique, les scientifiques espèrent pouvoir comprendre comment le cerveau évalue les chances de réussite d’un objectif avec les ressources disponibles.

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