Actuellement, on ne compte plus les domaines où l’intelligence artificielle s’infiltre, et les innovations se multiplient. D’ailleurs, OpenAI, l’entreprise à « but lucratif plafonné » en intelligence artificielle, basée à San Francisco, fait justement partie de ces entreprises. Toutefois, l’objectif que se fixe actuellement OpenAI en matière d’intelligence artificielle est radicalement plus ambitieux que ses confrères et rivaux : mettre au point une intelligence artificielle supérieure à l’Homme à tous les niveaux.
Microsoft injecte 1 milliard de dollars dans le projet
Le projet d’OpenAI porte le nom d’AGI ou Artificial General Intelligence. Il s’agit de concevoir un système d’intelligence artificielle avec les mêmes capacités intellectuelles et les mêmes capacités d’adaptation qu’un être humain mais plus performantes. Des capacités qui permettront à l’IA de surpasser l’Homme dans absolument tous les domaines.
Pour concrétiser ce projet frôlant la science-fiction, Microsoft a décidé d’investir 1 milliard de dollars dans le projet, une somme colossale qui permettra à OpenAI de se pencher sérieusement sur la manière de concevoir cette nouvelle technologie.
Selon Greg Brockman, directeur de la technologie chez OpenAI, « la création d’AGI bénéfiques constituera le développement technologique le plus important dans l’histoire de l’humanité, avec le potentiel de façonner la trajectoire de l’humanité ».
Point sur le changement de statut d’OpenAI
Jusqu’en 2018, OpenAI était une organisation à but non lucratif. D’ailleurs, Elon Musk faisait partie de ses fondateurs mais la même année, il décida de quitter le conseil d’OpenAI en raison de conflits d’intérêts avec Tesla.
Le problème, c’est qu’en restant une organisation à but non lucratif, OpenAI ne pouvait pas obtenir suffisamment de fonds pour mener à bien son projet d’intelligence artificielle révolutionnaire. C’est pourquoi, le comité de direction d’OpenAI a décidé de changer de statut en une entreprise à but lucratif.
Mais le problème n’était pas réglé pour autant. En effet, le fait de lever des fonds auprès des investisseurs signifie que l’entreprise a l’obligation de maximiser les profits desdits investisseurs. Or, justement, cette attente de bénéfices est contradictoire avec le principe selon lequel les avantages d’AGI devraient être largement distribués et non, ne profiter qu’à une minorité.
Un système gagnant-gagnant ?
Un compromis a été trouvé. Selon l’entreprise, il s’agit d’un système hybride, c’est-à-dire à la fois à but lucratif et à but non lucratif qui permettra aux actionnaires de rentabiliser leur investissement jusqu’à 100 fois la somme qu’ils ont investie et en rendant le surplus au public.
Plus explicitement, prenons l’exemple de Jeff Bezos. S’il a investi 250.000 dollars chez Google en 1998, aujourd’hui les actions de ce PDG d’Amazon seraient supérieures à 3 milliards de dollars. En revanche, en appliquant le système d’OpenAI, Bezos aurait eu 25 millions de dollars (un retour sur investissement qui reste lucratif) et le reste serait allé à l’humanité.
En d’autres termes, dans le cas présent, si le projet d’OpenAI aboutit, Microsoft en sortira gagnant et l’humanité aussi. Dans un courrier électronique envoyé à Vox par Brockman, celui-ci écrit : « Les deux sociétés ont des missions très alignées. Microsoft doit permettre à chaque personne et à chaque organisation de la planète de réaliser davantage et OpenAI de veiller à ce que l’AGI profite à toute l’humanité. »
Reste à savoir si ces ambitions se concrétiseront ou si elles ne resteront que des vœux pieux. Qu’en pensez-vous ?
Par Micka Hanitrarivo, le
Source: Vox
Étiquettes: microsoft, openai, IA, intelligence artificielle
Catégories: Actualités, Robots & IA
Je me contenterai d’avoir une intelligence inférieure à celle de cette IA. Comme je me suis contenté d’en avoir eu une inférieure à celle de bien d’autres humains. Bien obligé …
C’est de l’argent fichu en l’air. L’IA fonctionne depuis longtemps en France sans qu’on le sache. C’est l’intelligence artificielle raisonnante. Elle rend l’ordinateur si intelligent qu’il programme lui-meme pour ses utilisateurs en dialoguant avec eux en français. Du coup les informaticiens et les grosses entreprises d’informatique comme Microsoft ou Google n’en parlent jamais ce serait à la fin de leur business.