L’aérodynamique complexe du vol des oiseaux fascine depuis longtemps les scientifiques. Il existe des oiseaux robotisés portant des noms comme PigeonBot ou BionicSwift qui ressemblent aux oiseaux géants auxquels ressemblaient les créations volantes de Léonard de Vinci au XVe siècle.
Aujourd’hui, des chercheurs de l’université New Mexico Tech ont franchi une nouvelle étape en créant des drones à partir d’oiseaux taxidermisés, et les résultats sont assez intéressants.
« Nous pouvons réutiliser des oiseaux morts pour construire des drones au lieu d’utiliser des matériaux artificiels », explique le docteur Mostafa Hassanalian, maître de conférences à New Mexico Tech.
Les drones fabriqués à partir d’oiseaux morts pourraient espionner les personnes ou les animaux. Cette méthode a l’avantage d’éviter de construire une aile d’oiseau, ce qui est notoirement difficile, bien que l’utilisation d’un oiseau mort pose des problèmes complexes. Le fait de décorer le drone avec de vraies plumes d’oiseau lui permet également de ressembler à un véritable oiseau.
Hassanalian est l’auteur de plus d’une douzaine d’études analysant le vol des drones et intégrant la technologie des drones à la biologie du vol des oiseaux. L’étude visait à examiner l’aérodynamisme d’un drone avec des ailes battantes et à identifier les techniques permettant d’améliorer le réalisme du drone.
Selon le rapport, « en utilisant des simulateurs d’aérodynamique et de battement d’ailes en 3D, il a été possible de déterminer les limites des caractéristiques aérodynamiques de battement du drone pour un jeu d’ailes donné ». Cela a permis de mettre en œuvre des mécanismes de battement et de tester l’aérodynamique du drone à ailes battantes.
Un robot zombie ressemblant à un oiseau pourrait avoir de nombreuses applications pratiques. L’utilisation la plus évidente est l’observation de la faune sauvage avec une perturbation minimale de l’écosystème. Le stress que les drones causent à la faune a incité les experts et les réalisateurs de documentaires à tenter d’élaborer des règles pour savoir quand et comment les utiliser.
Dr Hassanalian reconnaît que l’oiseau a besoin d’un peu plus de développement avant d’être adapté à l’espionnage. Un drone doté d’une meilleure articulation des ailes serait plus flexible et aurait une apparence plus naturelle. L’ajout de pattes permettrait au drone de se percher et d’économiser la batterie, tandis que l’ajout d’engrenages hélicoïdaux le rendrait plus silencieux.
Sous couvert de « science ou d’observation animale » comme ils disent, c’est surtout destiné à d’autres possibilités moins glorieuses (espionnage, armée etc). On est toujours capable du pire envers les animaux.
le pauvres animaux , l’homme est un grand malade qui se permet de faire n’importe quoi avec la faune , triste monde que j’aimerai quitter le plus vite possible
On ne te retiens pas. Comme ça, tu pourras servir de cyborg…