En Birmanie, la NASA va tenter d’éradiquer définitivement le paludisme depuis l’espace, grâce à une nouvelle technique expérimentale. Pour rappel, cette maladie est toujours fortement présente dans bien des régions d’Asie du Sud-Est.
L’exploitation de nouvelles données
Concrètement, la NASA va s’appuyer sur des données satellitaires comprenant divers facteurs environnementaux tels que l’humidité, les pluies, la couverture forestière ou encore la température ambiante. Cela permettra de les mettre en comparaison avec d’autres données, de type socio-économique (densité de population, les divers flux de migration) afin de mieux identifier les zones sensibles au paludisme.
Puis, logiquement, une fois ce travail en amont effectué, du personnel qualifié et des médicaments adaptés pourront être dépêchés sur place. Du côté de la NASA, beaucoup d’espoirs sont placés en cette initiative, car elle permettrait d’évaluer avec précision les prochaines zones potentielles d’épidémies de paludisme.
Ce n’est pas un coup d’essai
Pour ainsi dire, l’expérimentation a débuté en 2017. D’après les premières données recueillies, puis analysées, il existe une corrélation entre le taux de déforestation et la maladie en question. Une des théories avancées, qui n’est en rien confirmée, est que ces zones abritent des travailleurs migrants qui transportent des souches du parasite.
Tout ne sera pas aussi simple pour autant : en Birmanie, dans plusieurs régions, la guerre fait rage entre l’armée et des factions rebelles. Ainsi, les déplacements sur place seront fortement limités, du moins dans un premier temps.
Globalement, le nombre de décès dus au paludisme diminue chaque année depuis 2010, passant de 3900 morts à 220 en 2017, d’après les chiffres de l’OMS. De plus, 40 % de cas de paludisme en moins sont à saluer, dans le même temps. La NASA souhaite également mettre en place des projets afin d’éradiquer des formes plus résistantes de paludisme, qui résisteront vraisemblablement au traitement standard. En outre, cette maladie pourrait menacer d’autres continents tels que l’Afrique, si elle n’est pas éradiquée. À l’instar de la dengue, le paludisme se transmet par le biais d’une simple piqûre de moustique.
Par Benjamin Cabiron, le
Source: Futura Sciences
Étiquettes: traitement, NASA, paludisme
Catégories: Actualités, Santé
Non mais réveillez vous ! C’est un stagiaire qui a écrit l’article !?!
Le paludisme est omniprésent en Afrique et ce bien avant la Birmanie….