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Les moustiques, un véritable fléau qui n’est pas près de s’arrêter

Cette nouvelle étude apporte des précisions sur leur attrait pour le sang humain

― frank60 / Shutterstock.com

L’été est synonyme de moustique. Bouton qui gratte, bruit qui irrite l’oreille la nuit… pourquoi le moustique en a-t-il après nous ? Une étude publiée dans la revue Current Biology apporte des précisions sur les moustiques et leur attrait pour le sang humain. Une équipe internationale de chercheurs a trouvé la réponse.

Intéressons-nous aux moustiques

Sur 3500 espèces de moustiques dans le monde, seules quelques espèces raffolent du sang humain. On peut citer le très célèbre moustique-tigre, mais également l’Aedes aegypti qui vit dans les zones tropicales en Afrique subsaharienne. Ce dernier est plutôt dangereux puisqu’il propage la dengue, le zika, la fièvre jaune et le chikungunya.

C’est cette dernière espèce (qui pullule en Afrique) qui a attiré l’attention d’une équipe internationale de chercheurs. Après de longues et minutieuses recherches, les conclusions de l’étude sont parues le 23 juillet dans la revue Current Biology. Pourquoi certains moustiques raffolent de notre sang, quand d’autres ne jurent que par celui des animaux ? Les chercheurs nous expliquent tout.

Les conclusions étonnantes de l’étude

Les chercheurs ont découvert que cette espèce de moustique a besoin d’humidité pour faire éclore ses oeufs. Ainsi, elle s’installe dans les trous d’arbres et les mares rocheuses. Toutefois, durant les longues saisons sèches, l’Aedes aegypti est dans l’obligation de se rapprocher des lieux de vie humains et donc urbanisés. C’est à ce moment que le moustique colonise les gouttières, les citernes et les pots ou coupelles d’eau stagnante abandonnés dans les jardins.

Les chercheurs démontrent que l’urbanisation et l’humidité amènent le moustique à se rapprocher de nous. On peut ainsi lire dans l’étude qu’« une fois dépendant de l’homme pour ses sites de reproduction, il développerait une préférence pour ce dernier ». Les auteurs affirment que le développement rapide des villes d’Afrique d’ici à 2050 amène les moustiques à faire du sang humain leur mets favori.

Par Justine Dumont, le

Source: Geo

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