D’immenses paysages à perte de vue, des créatures loin d’être amicales et un tableau de chasse à remplir, voici ce qui vous attend dans Monster Hunter. Ce monument du RPG développé et édité par Capcom vous invite, à vos risques et périls, sur le plus grand terrain de chasse du jeu vidéo. Et il y a de quoi faire, mais aussi de quoi craindre ! Avant de vous lancer sur la piste des monstres, SooGeek vous dévoile les secrets de cette licence star du jeu vidéo.
Depuis 2004 et la sortie sur PlayStation 2 du premier jeu de la licence, Monster Hunter invite le monde à chasser le (très) gros gibier. A l’origine licence exclusive à Sony, la série a gagné en popularité avec la sortie de Monster Hunter Freedom, Monster Hunter Freedom 2 et Monster Hunter Freedom Unite, les 3 opus exclusifs à la PSP. Très appréciée des joueurs nippons mais moins des joueurs européens, la licence est rachetée par Nintendo en 2011. Un choix audacieux pour la marque qui va beaucoup miser dessus avec les jeux Monster Hunter Tri sur Wii, Monster Hunter 3 Ultimate et Monster Hunter 4 Ultimate sur 3DS. Trois jeux rapidement devenus incontournables pour les joueurs européens et qui vous ont peut-être donné envie de répondre à l’appel de la chasse. Et pour cause.
Dans Monster Hunter, comme son nom l’indique, vous incarnez un jeune chasseur de monstres dans un monde d’inspiration heroic fantasy. Fonctionnant comme un RPG classique, vous devez accomplir des quêtes pour progresser et gagner en expérience. Les quêtes tournent généralement autour de la chasse et vous devez donc éliminer différentes créatures pour accomplir vos missions et vous créer un nouvel équipement. C’est là l’une des caractéristiques du jeu : c’est à vous de vous créer votre équipement grâce à tout ce que vous pouvez ramasser sur les monstres. Peaux, os ou pattes seront vos meilleurs composants pour vous tailler une armure sur mesure, du casque aux bottes en passant par l’arme. Mais il faut vous méfier, car d’imposantes créatures peuvent surgir à tout moment pour essayer de vous dévorer.
Les monstres, qu’ils soient petits ou immenses, sont le cœur de Monster Hunter. Au fur et à mesure des épisodes, le bestiaire pourtant bien garni voit arriver de nouvelles créatures. Ce ne sont pas moins de 100 espèces différentes de monstres réparties dans 15 catégories qui peuvent être capturés. Vous pouvez en vous baladant rencontrer des herbivores, des wyverns, des bêtes à crocs ou pire, des Dragons anciens. La licence a d’ailleurs ses monstres cultes parmi lesquels on trouve entre autres les Kirins, les Rathalos, les Tigrex, le Lagiacrus ou encore le Fatalis. Autant de monstres qui vont mettre vos nerfs à rude épreuve, certains nécessitant un combat de 15 minutes avant d’être terrassés.
Ce qui a fait le succès de la saga, hormis sa dimension RPG, est son aspect multijoueur. Pensée pour être jouée à plusieurs, la licence (et notamment ses premiers jeux) vous pousse à partir à l’aventure avec d’autres chasseurs pour venir à bout des plus grosses menaces, qu’elles soient terrestres, célestes ou aquatiques.
Cependant, il était très difficile de trouver des partenaires de chasse avec les premiers jeux, notamment à cause d’un réseau multi trop peu développé. Du coup, les épisodes de la période Sony sont considérés comme trop difficiles par une majorité de joueurs. Un problème vite corrigé avec le passage de la licence chez Nintendo, car le multijoueur online est plus abouti. Les joueurs européens peuvent alors pleinement apprécier l’expérience à plusieurs. Capcom est même allé plus loin en adaptant le scénario de Monster Hunter 4 Ultimate et en offrant aux joueurs solo des Felynes, guerriers chats emblématiques de la série qui combattent à leurs côtés pour venir à bout des plus grosses proies s’ils ne peuvent pas jouer à plusieurs.
Si en France, Monster Hunter est devenu très populaire à l’arrivée des épisodes Wii et 3DS, au Japon, il est une véritable institution depuis le lancement du premier épisode PSP. En effet, les joueurs nippons adorent la licence et massacrer du Rathalos à plusieurs en réseau local sur console portable (qui sont les consoles les plus répandues sur l’archipel). Les jeux Monster Hunter y sont si populaires que pour des raisons de commodités, ils ne sortent pas le jeudi comme les autres titres, mais le samedi. Les magasins sont en effet obligés de préparer les lieux car des milliers de personnes se ruent à chaque sortie pour obtenir leur exemplaire.
Et en bon jeu culte, Monster Hunter a eu droit à des déclinaisons en dessin animé, à de nombreux produits dérivés et à 2 adaptations en manga. La première, intitulée Monter Hunter Orage, est dessinée par Hiro Mashima, l’auteur de Fairy Tail. Et la deuxième, Monster Hunter Flash, est signée Shin Yamamoto et Keiichi Ikami.
Avec ses imposantes créatures qui en ont malmené plus d’un, Monster Hunter est devenu sans mauvais jeu de mots un monstre sacré du jeu vidéo. Licence incontournable au Japon, elle a conquis le monde avec ses quêtes à hauts risques, ses proies toujours plus grosses et son système de création d’équipement. Et toutes les qualités du jeu sont appréciables en solo comme en multijoueur. L’appel de la chasse n’a pas fini de résonner ! Quel jeu vous a fait découvrir la licence Monster Hunter ?
Par Justine Manchuelle, le
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