Les fans de la série Stranger Things n’ont sans aucun doute manqué les références de la série. Que cela soit les références aux années 80 ou encore à des projets bien plus secrets. En effet, Stranger Things n’est pas qu’une série fantastique et nostalgique. Cette série fait aussi référence à des événements historiques passés. Vous le savez certainement déjà, mais la série fait référence à un projet de la CIA : le projet MK-Ultra. Mais quel était réellement ce projet ? Entre manipulation mentale, voyage dans le temps et création de portails inter-dimensionnels, voici ce qu’était le projet MK-Ultra.
Dans Stranger Things, Eleven s’évade d’un centre top secret du gouvernement américain. Situé dans la centrale électrique d’Hawkins, ce centre est un lieu d’essais et d’expériences en tout genre. En effet, nous apprenons dans la série que la mère biologique d’Eleven a pris part à des expériences bizarres pour de l’argent, et que la jeune fille n’est pas la seule a posséder des pouvoirs. Son prénom « 11 » voudrait dire qu’il y a eu 10 autres enfants avant elle. Mais au-delà de l’imaginaire, le projet MK-Ultra, qui a inspiré Stranger Things, aurait réellement existé.
Le projet MK-Ultra est sans aucun doute une source de théories du complot en tout genre. Et même si Stranger Things y fait référence, les sources de l’existence de ce projet sont plus que floues. Le projet aurait existé de 1951 (ou 1953, selon les sources) à 1973, sans donner de réels résultats. Et, en 1975, le président Ford met en place la commission Rockefeller chargée d’enquêter sur les agissements de la CIA. Après enquête, les expériences peu orthodoxes de la CIA sont révélées. Seulement, toutes les archives ont été détruites. Et les témoignages des potentielles victimes ne peuvent donc être vérifiés.
Depuis, l’existence du projet MK-Ultra a inspiré de nombreuses théories du complot, mais aussi de nombreuses œuvres cinématographiques ou même littéraires.
L’origine du projet MK-Ultra
Les origines du projet MK-Ultra mené par la CIA sont assez vagues. Il semblerait que le projet prenne racine à une période d’après-guerre. En effet, le projet MK-Ultra aurait débuté dans les années 50, soit quelques années après la Seconde Guerre mondiale. Les théories sur les expériences qui se sont déroulées à cette période sont diverses. Manipulation mentale, tentative de voyage dans le temps, création de portails inter-dimensionnels, fabrication de sérum de vérité, développement des facultés humaines, etc. Mais qu’en était-il réellement ?
C’est donc pendant la guerre froide que le projet MK-Ultra était en plein essor. Par peur que les armées soviétique, chinoise ou même nord-coréenne n’utilisent elles-mêmes la manipulation mentale, la CIA a décidé de prendre les devants. En effet, la CIA pensait que les Russes étaient en train de développer un système de « lavage de cerveau » pour manipuler plus facilement les populations. Le projet initialement lancé par Allen Dulles sera repris par la suite par le docteur Sidney Gottlieb, un psychiatre spécialiste des armes chimiques.
La CIA a donc voulu faire de même. Effectivement, elle aurait fait de nombreuses expériences et tentatives sur la manipulation mentale. Et même de créer elle-même ses propres sérums de vérité, de manipulation ou même d’amnésie. Ainsi, la CIA aurait injecté des psychotropes, comme le LSD, la psilocybine ou encore la mescaline, à des individus humains, et ce, dans le but de développer des techniques de manipulation mentale et de déclencher des capacités extraordinaires chez eux. En somme, la CIA aurait elle aussi tenté de créer des super-soldats. Tout comme – selon certaines théories, reprises par la suite par Marvel – Adolf Hitler aurait créé des super-soldats.
La création de sous-projets
Révélé en 1975, le projet MK-Ultra a été développé dans le but premier d’une avancée dans le domaine de la manipulation mentale. Durant la réalisation de ce projet, de nombreux sous-projets en ont découlé, tels que le projet MK-Naomi, mené dans les années 50 à 60, dont le but était de « stocker plusieurs substances chimiques incapacitantes ou mortelles et de développer les moyens de les disséminer ». Ou encore le projet MK-Often qui aurait exploré les sciences occultes dans le but de « maîtriser les forces de l’obscur et démonter l’idée reçue qui veut que les retranchements de l’esprit humain soient hors de portée. Le projet vise à créer un nouvel être humain psycho civilisé. »
Cependant, de nombreux autres projets auraient existé. En plus des projets MK-Naomi et MK-Often, le projet MK-Ultra aurait été la source d’autres expériences et études sur des êtres humains. Toujours au moyen d’injections de psychotropes, le programme Bluebird, développé de 1951 à 1953, avait pour but de créer un sérum de vérité. En parallèle, le programme Artichoke, développé de 1951 à 1963, était un mélange d’hypnose, de prise de psychotropes et de sevrage forcé, et ce, dans l’objectif de rendre les individus plus coopératifs ou de créer chez eux une forte amnésie, et ainsi aider à la préservation de sujets « TOP SECRET ».
Puis, il y aurait eu l’opération Midnight Climax, un autre sous-projet de MK-Ultra. Midnight Climax avait donc créé des maisons closes pour attirer des hommes et leur injecter du LSD. Et, ainsi, le personnel de la CIA concerné pouvait observer et enregistrer le comportement des hommes sous drogues. Ce projet aurait eu lieu essentiellement à San Francisco, Marin County et New York.
D’autres sous-projets moins connus auraient existé, comme le projet MK-Monarch ou encore le projet MK-Chickwit. Et, en 1964, l’ensemble des projets – jusqu’ici appelé projet MK-Ultra – sera renommé « projet MK-Search ».
Les cobayes du projet MK-Ultra
L’objectif premier du projet MK-Ultra était donc de développer des techniques de manipulation mentale. En effet, le personnel de la CIA injectait de puissants psychotropes dans les veines de cobayes. Au début, les tests se faisaient sur des prisonniers héroïnomanes. Puis, il y eut les cobayes involontaires, comme le biochimiste Frank Olson, des employés de la CIA, des militaires, etc.
Les cobayes n’étaient donc pas au courant de l’objectif des tests que la CIA leur faisait. D’ailleurs, dans Stranger Things, la soeur de la mère biologique d’Eleven dit clairement à Hooper et Joyce : « Ils payaient des gens comme ma sœur [Terry Ives] 200 balles, ils leur donnaient de la drogue, principalement du LSD, puis ils la déshabillaient et la mettaient dans des caissons d’isolation sensorielle. (…) Ils voulaient repousser les limites de l’esprit. »
Un projet qui aurait subsisté dans les années 80 : Le projet Montauk
De plus, et selon certaines personnes, le projet ne se serait pas terminé dans les années 70, mais aurait bel et bien continué dans les années 80. D’un point de vue historique et officiel, les expériences liées au projet MK-Ultra auraient pris fin en 1973, soit deux ans avant que le gouvernement américain ne lance une enquête et ne révèle officiellement l’existence du projet. Mais, et il n’y a rien d’officiel, le projet aurait continué sous un autre nom…
Le projet Montauk serait donc le nouveau nom, ou en tout cas le nom d’un autre projet en lien avec MK-Ultra. Ce programme aurait été développé dans les années 70 et 80, sur une petite île américaine du même nom, dans le Camp Hero de l’armée de l’air américaine. Encore une fois, il s’agissait de l’expérimentation de manipulations mentales sur des cobayes militaires et volontaires. Du moins au début. Mais les expériences de ce projet allaient plus loin. En effet, des expériences de voyage dans le temps et de renforcement de pouvoirs psychiques auraient été faites, et même des tentatives de création de portails inter-dimensionnels. Ça ne vous dit rien ?
Des expériences inter-dimensionnelles
La première expérience menée par le projet Montauk aurait été une expérience d’espace-temps. En effet, en 1943, l’armée américaine tentait de faire disparaître un navire des radars de l’armée nazie. Pour cela, un trou de ver aurait été créé, et l’USS Eldridge ainsi que tout l’équipage auraient été rematérialisés à un autre endroit. Ils seraient ensuite revenus au même endroit, au chantier naval de Philadelphie, quelques minutes plus tard. Et, en 1988, un certain Al Bielek aurait confirmé tout ceci, et ce, après avoir vu le film The Philadelphia Experiment.
« La première expérience s’appelait ‘The Seeing Eye’. Avec une mèche de cheveux ou un autre objet approprié dans sa main, Duncan pouvait se concentrer sur la personne et être capable de voir comme s’il voyait à travers ses yeux, entendait à travers ses oreilles et ressentait à travers son corps. Il pouvait réellement voir à travers d’autres personnes n’importe où sur la planète », décrit Preston B. Nichols dans son livre intitulé Le Projet Montauk : Expériences dans le temps (PDF).
De plus, certaines expériences ont été menées sur l’accroissement des facultés psychiques. Certains cobayes étaient entraînés à déplacer des objets ou encore à la « visualisation à distance », tout comme Eleven. De même, quelques-unes de ces expériences concernaient des enfants, de moins de quatre ans pour certains. Mais elles allaient beaucoup trop loin, même pour les instigateurs du projet. Et tout fut annulé dans les années 80. Cependant, parmi les cobayes de ce projet, nombreux sont ceux qui auraient vu un monstre grand et velu dévorant tout ce qu’il pouvait dévorer. Mais chacun décrivait un monstre d’apparence différente, donc rien n’affirme la véracité des propos des témoins.
A ce jour, nous ne savons pas si ces expériences ont réellement existé. Le gouvernement américain ne confirme aucunement l’existence de ce projet. Et même les habitants de l’île affirment que ce n’est qu’une invention.
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