Lors de l’habituelle interview du 14 juillet, le président Emmanuel Macron a annoncé que le port du masque serait obligatoire dans les lieux publics clos à partir du 1er août. Cette obligation est considérée comme tardive par certains. Le président a également annoncé une plus grande généralisation des tests.
Lors d’une interview sur TF1 et France 2, le chef de l’État était attendu au tournant sur la gestion de l’épidémie. Il a donc annoncé que le port du masque serait rendu obligatoire à partir du 1er août, dans tous les lieux publics clos. Dès cette annonce, les polémiques ne se sont pas fait attendre : alors que, dès le 11 juillet, des soignants et des médecins réclamaient, dans une tribune au Parisien, un durcissement des règles sanitaires face au non-respect des gestes barrières, certains se demandent, à présent, pourquoi l’obligation commencera aussi tard.
À cette question, le ministre de la Santé, Olivier Véran, a répondu par la nécessité de laisser le temps aux Français de « s’approprier une nouvelle doctrine ». Ensuite, le ministère de la Santé, durant ces 15 jours, doit faire un travail de logistique afin de vérifier qu’il y a suffisamment de masques en stock. « Il y a ensuite tout le travail de logistique. D’où viennent les masques ? Comment s’assurer que les Français en disposent ? Nous devons pouvoir répondre à ces questions, et cela nécessite d’avoir donc quelques jours », poursuit le ministre.
Pour l’heure, aucune amende n’est prévue si, à partir du 1er août, les nouvelles règles ne sont pas respectées, contrairement à l’amende de 135 € en vigueur en cas de non-respect du port du masque dans les transports. Gabriel Attal, porte-parole du gouvernement, appelle les Français à être vigilants dès maintenant. « Ce qu’il faut entendre dans les mots du président de la République, c’est que dès maintenant, il faut continuer à être responsable. Evidemment, il ne s’agit pas de dire qu’il faut attendre le 1er août pour porter un masque. »
La liste des lieux publics clos est disponible sur le site de l’Administration française, mais on sait déjà que cette nouvelle législation concernera les commerces, services publics, lieux de culte, salles de sport, salles de spectacle, hôtels, musées… Cette nouvelle obligation coïncide avec la période des soldes d’été qui, sans respect des gestes barrières, pourrait potentiellement conduire à une 2e vague de contaminations.
avec ces masques, la gène respiratoire est réelle, surtout quand il fait chaud … ! pour moi, l’usage obligatoire de masques respiratoires ne peut s’envisager vraiment que pour des utilisations ponctuelles de courte durée, pour les transports en commun, dans les magasins ou dans une salle d’attente : » La prévention des affections respiratoires » : https://www.officiel-prevention.com/dossier/protections-collectives-organisation-ergonomie/risque-chimique-2/la-prevention-des-affections-professionnelles-respiratoires