En 1888, dans les rues sombres de Londres, des jeunes prostituées sont massacrées. Pendant des années, les autorités vont traquer celui que nous connaissons sous le nom de « Jack the Ripper », en vain. Cependant, la police avait de nombreux suspects, dont l’un d’eux n’était autre que Mary Pearcey. En effet, cette femme a commis des meurtres très similaires à ceux que les autorités ont imputés à Jack l’Éventreur. Voici son histoire.
Qui était Mary Pearcey ?
Mary Eleanor Wheeler est née en Angleterre en 1866. Nous savons très peu de choses sur son enfance et ses relations avec les autres. Cependant, nous savons que le père de Mary a été lui-même condamné à mort. Effectivement, Thomas Wheeler a été pendu le 29 novembre 1880 pour le meurtre d’un fermier. Peu avant son exécution, Thomas Wheeler envoya une lettre d’excuses à la femme du fermier. Il lui demandait pitié et que ses actes n’aient pas de répercussions sur sa femme ou sa fille.
A cette époque, Mary n’a que 14 ans. Peu de temps après la mort de son père, elle entame une relation avec un charpentier, et prend son nom sans qu’ils ne soient mariés. Ainsi, Mary Eleanor Wheeler se nomme désormais Mary Pearcey. Elle était connue pour être dépressive et avoir un attrait particulier pour l’alcool, surtout suite à sa séparation avec le charpentier. Quelques années plus tard, Mary Pearcey rencontra un nouvel amant : Frank Samuel Hoggs. Cependant, Hoggs entretient une autre relation. En effet, le déménageur voit très régulièrement Phoebe Styles. Lorsque cette dernière tombe enceinte, Mary Pearcey ne semble pas embêtée par la situation et pousse même son amant à épouser Phoebe.
Jalousie meurtrière
Cependant, lorsque l’enfant de Phoebe et Frank naît, Mary Pearcey change du tout au tout. La jalousie la dévorant, la jeune femme usa de subterfuges pour amener Phoebe Styles jusqu’à elle. Le 24 octobre 1890, prétextant une invitation à boire le thé, Mary Pearcey accueillit Phoebe et le nouveau-né chez elle, puis elle trancha la gorge de la jeune mère et étouffa son enfant. A 19 heures, les corps inanimés des deux victimes furent retrouvés dans les rues de Londres. La tête de Phoebe était enveloppée dans un cardigan, et la blessure à la gorge était si profonde que Phoebe était presque décapitée. Ce meurtre n’était pas sans rappeler les meurtres de Jack l’Éventreur, qui terrorisait la capitale du Royaume-Uni depuis presque 10 ans.
Lorsque les policiers interrogèrent Mary Pearcey, cette dernier nia les faits. Mais les preuves étaient là, et surtout la bague de Phoebe au doigt de Mary Pearcey. Ainsi, la jeune femme fut condamnée pour les meurtres de Phoebe Hoggs et de son nouveau-né, et fut pendue le 23 décembre 1890. Le soir avant son exécution, Mary Pearcey demanda à ce que soient publiés ces mots énigmatiques dans un journal espagnol : « M.E.C.P. Dernier souhait de M.E.W. Je n’ai pas trahi. »
Mary Pearcey et Jack l’Éventreur
Ces derniers mots pourraient relier Mary Pearcey et Jack l’Éventreur lui-même. En effet, une théorie présente ces mots comme un message codé à destination du tueur en série le plus célèbre des années 1880-90. Selon certains, les fameuses lettres M.E.W seraient les initiales de Mary Eleanor Wheeler. Alors que les lettres M.E.C.P feraient référence à quatre des victimes de Jack l’Éventreur : Mary Jane Kelly, Elizabeth Stride, Catherine Eddowes et Polly Nichols. Mary Pearcey serait-elle la complice de Jack l’Éventreur ?
Une autre hypothèse suggérait que Jack l’Éventreur était une femme et Mary Pearcey était une suspecte toute trouvée. Elle avait la force de tuer, comme a pu le démontrer le meurtre de Phoebe Hoggs. De même, la police avait reçu pas moins de 600 lettres de Jack l’Éventreur lui-même. Bien que certaines se soient avérées être des canulars, d’autres semblaient bien provenir du tueur. Près de 100 ans plus tard, le scientifique australien Ian Findlay a fait des tests ADN. Et le résultat fut sans appel : l’ADN correspondait à celui d’une femme. Malheureusement, les procédés actuels et l’ADN détérioré n’ont pas pu prouver l’identité exacte de cette femme. Mais il se pourrait bien que cela ait été celui de Mary Pearcey.
De même, en 1888, l’inspecteur en chef Frederick Abberline pensait que Jack l’Éventreur pouvait être une femme. En effet, quelques heures après le meurtre de Mary Kelly, des témoins ont juré voir cette dernière s’enfuir. Bien entendu, cela était impossible puisque le corps de Mary Kelly gisait quelques mètres plus loin. Le meurtrier se serait-il enfuit en portant les vêtements de sa victime ? Ou serait-il donc possible que Jack the Ripper ait pu être en réalité Jill the Ripper ?
Par Manon Fraschini, le
Source: All that is interesting
Étiquettes: londres, jack-leventreur, meurtre en série, Mary Pearcey, Jill the Ripper
Le véritable Jack l’éventreur était un barbier juif polonais.
Jack l’éventreur était un juif polonais du nom de Aaron Kosminki, ça a été confirmé par des tests ADN.
Non, rien n’est prouvé. Juste que des traces ADN, appartenant à Kosminski auraient été trouvées sur un châle ayant appartenu à Cathy Eddowes, l’une des victimes de l’Eventreur. En supposant que cela soit vrai et acté sans le moindre doute quant aux méthodes de prélèvements et d’analyses, rien ne prouve que Kosminski ait assassiné Eddowes. Cette dernière était une prostituée, ne l’oublions pas. Cela prouverait juste que Kosminski a eu des relations sexuelles avec elle. Et alors ?