La maltraitance animale devient un crime passible de 10 ans de prison en Grèce

En Grèce, une nouvelle loi votée à l’unanimité prend en compte le bien-être des animaux. Les personnes accusées de maltraiter leurs animaux risquent désormais jusqu’à 10 ans de prison et une amende très salée.

La maltraitance animale est désormais un crime en Grèce

Jeudi, le Parlement grec a voté à l’unanimité une loi qui transforme la maltraitance animale de simple délit à un crime. La loi considère comme de la « maltraitance les empoisonnements, le fait de pendre, de brûler, de mutiler des animaux ». Désormais, les personnes mises en cause seront accusées d’un crime « passible d’une peine allant jusqu’à dix ans de prison ». En supplément, ils devront s’acquitter d’une « amende allant de 5 000 à 15 000 € ».

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La peine minimale est fixée à un an, ce qui satisfait pleinement le ministre grec de l’Agriculture, Makis Voridis à l’origine du texte. Suite aux deux horribles affaires qui ont affolé le pays en à peine un mois, il a annoncé que cette loi est un « message fort ».

Les animaux loin d’être en sécurité

Début octobre, un homme de 55 ans a pendu et émasculé un chien. Des photos ont même circulé sur les réseaux sociaux et médias grecs. Son acte cruel a été puni par 30 000 € d’amende « seulement ». Pire, quelques jours plus tard, un acte similaire a eu lieu dans la banlieue du Pirée près d’Athènes. Un professeur de 54 ans a frappé un chien avec une barre de fer avant de lui asséner des coups de couteau à de multiples reprises. Son procès s’ouvre vendredi 13 novembre.

La police grecque dévoile qu’entre janvier et juin 2020, près de 2 644 signalements de maltraitance animale et 778 plaintes ont été enregistrés, dévoile L’Union. « Notre société ne tolère plus les comportements odieux observés ces derniers temps et exige une punition juste pour torturer les animaux. Il s’agit d’une punition appropriée et équitable », a indiqué le ministre. Une loi plus que nécessaire donc.

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Doit-on prendre de telles mesures en France ?