Depuis des années, l’ensorcelante et sublime librairie Lello, située à Porto, au Portugal, est considérée comme une source d’inspiration pour J. K. Rowling, l’auteure de la célèbre saga Harry Potter. Néanmoins, dans un tweet publié le 21 mai dernier, la romancière anglaise a mis fin à tout un mythe.
La fin d’un mythe
Cela fait maintenant plusieurs années que les fans d’Harry Potter, notamment les fans portugais, s’enorgueillissaient des références à la culture portugaise dans la célèbre saga. Du prénom Salazar à l’uniforme porté par les étudiants de Poudlard, similaire à celui des élèves portugais, les références sont effectivement nombreuses. Mais ce qui rendait la fierté encore plus grande des Portugais était la sublime librairie Lello, située à Porto et qui aurait inspiré la fameuse bibliothèque de Poudlard.
Néanmoins, le jeudi 21 mai dernier, J. K. Rowling a brutalement mis fin à ce mythe sur Twitter, comme l’a rapporté Diário de Notícias. “Je n’ai jamais visité cette librairie de Porto. Je ne savais pas qu’elle existait ! Elle est magnifique et j’aurais aimé la visiter, mais cela n’a rien à voir avec Poudlard !”, a-t-elle notamment affirmé. L’auteure a pourtant été mariée à un Portugais et a vécu à Porto au début des années 1990.
“Rowling a brisé les rêves de nombreux fans”
Si cette annonce est un véritable coup dur pour la librairie qui était fière de cette inspiration et avait dépensé 70 000 euros afin d’acheter une première édition d’Harry Potter et la pierre philosophale, elle l’est tout autant pour les fans. “Rowling a brisé les rêves de nombreux fans”, a rapporté Diário de Notícias. Ce lieu mythique enregistrait effectivement plus d’un million de visites par an.
J. K. Rowling a tout de même tenu à rassurer ses fans et à “remonter le[ur] moral” en expliquant qu’elle a toujours porté Porto dans son cœur. “Je suis tombée amoureuse de Porto et je l’aime toujours. Les ponts spectaculaires de la ville, ses rives vertigineuses du fleuve, les vieux bâtiments escarpés, les maisons traditionnelles de Porto, les grandes places : j’étais extatique avec tout ça.”
Enfin, l’auteure a expliqué qu’elle avait écrit une partie de ses romans dans le célèbre café Majestic, situé dans la rue Santa Catarina, toujours à Porto. Un café qui a quant à lui bel et bien servi à l’auteure pour écrire certaines scènes. “Si cela peut réjouir les gens qui ont été déçus par la librairie de Porto, j’ai écrit ici plusieurs fois. C’était le plus beau café dans lequel j’ai jamais écrit. Majestic Café sur la rue Santa Catarina.”
Par Cécile Breton, le
Source: Courrier international
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