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Quatrième épisode de la grande série de RPG des Seiken Densetsu, Legend of Mana est l’un des grands succès de la Squaresoft pour la PlayStation 1. Sorti en 1999, le jeu plonge le joueur dans un univers fantastique avec une direction artistique incroyablement soignée et une bande-son somptueuse. Retour sur le jeu qui est devenu l’un des grands classiques du RPG
Le monde de Legend of Mana s’appelle Fa’Diel. Au coeur de ce monde se trouve l’arbre Mana, source de vie et de mana pour la planète entière. Malheureusement, ce dernier brûle presque entièrement il y a bientôt neuf cents ans et une guerre éclate entre les humains, les faeries, les démons et bien d’autres créatures cherchant à récolter le peu d’énergie Mana restant. À la fin du conflit, l’arbre endormi commença à repousser et les différents pays et terres désolées par l’absence de mana furent scellés dans des artefacts. La tâche du protagoniste et donc du joueur est de récupérer ces objets afin de libérer les différents mondes et restaurer le monde de Fa’Diel avec toutes ses cultures, ses espèces et ses paysages divers et variés.
Le jeu fut réalisé par le créateur de la série des Seiken, Koichi Ishii, mais une bonne partie de l’équipe était alors des nouveaux venus sur la franchise, comme Akitoshi Kawazu venant de la série SaGa ou même le designer Akihiko Matsui dont on se souvient pour Chrono Trigger. Même si Ishii conserve de nombreux éléments qui rattachent le jeu à l’univers global des Seiken, le gameplay vient surtout de l’esprit de Kawazu, ici producteur. Les deux parviennent à cibler le coeur du jeu après une longue période à délibérer entre plusieurs concepts, rallongeant le développement du jeu. Kawazu a même dû convaincre Square de leur laisser deux mois de plus pour finaliser le projet correctement alors que la sortie du jeu avait déjà été annoncée.
Mais lorsque le jeu sort enfin, tout le travail de l’équipe paye au-delà des espérances puisque le jeu est un grand succès commercial et critique. Après avoir été captivé par la magnifique introduction, le joueur doit faire le choix entre un protagoniste muet masculin ou féminin. Protagoniste qu’il devra diriger dans des zones et combattre des créatures fantastiques avec des mouvements libres, dans la pure tradition des Seiken. Pour accompagner votre héros, chaque monde visité vous fera faire la connaissance d’un autre personnage unique au monde, vous permettant de vous familiariser à la zone que vous explorez, à en apprendre plus sur son histoire et à découvrir un gameplay diversifié au fil des rencontres.
En apprendre plus, c’est tout ce que vous aurez envie de faire alors que vous explorez les régions magiques de Legend of Mana. Une cité de joyaux, une grotte infernale, une ville plongée dans une nuit éternelle, une plage luxuriante, une forêt magique, une déchetterie de peluches, une forteresse construite avec des squelettes, etc. En somme, des dizaines d’environnements hauts en couleur, tous accompagnés des sublimes compositions de Yoko Shimomura qui signe l’une des plus belles OST de sa carrière et son premier chef-d’oeuvre. Chacun de ces mondes recèle des quêtes secondaires qui nous donnent encore plus envie de retrouver l’univers de Legend of Mana dès que l’on éteint la console.
Si l’on peut être initialement déçu de voir le quatrième épisode s’éloigner du style du précédent Secret of Mana, déjà culte à l’époque, on comprend très rapidement que Legend of Mana possède une richesse que les autres jeux n’ont pas. Pas nécessairement avec un gameplay novateur, mais avec un souci du détail incroyable sur chaque écran, des paysages parmi les plus beaux du jeu vidéo et des musiques inoubliables qui nous font voyager dans l’univers du jeu dès que l’on y repense. Inoubliable et incontournable ! Avez-vous déjà joué à un épisode de la saga Mana ?
Par Florent, le