Dans la belle et grande carrière de Valve Corporation, studio émérite responsable de Counter Strike, Dota ou encore Portal, on se souvient avec bonheur du merveilleux Left 4 Dead de 2008. Un véritable petit bijou qui mêle habilement le shooter et le jeu d’horreur. Le pitch est simple, vous jouez à travers plusieurs niveaux séparés en campagnes dont un monde ravagé par une épidémie de zombies, votre but est d’arriver d’un bout à l’autre tout en survivant et en aidant vos camarades. Si le jeu de zombie est un genre vu et revu, l’essentiel du titre repose sur la nécessité de devoir jouer en coopération avec les autres joueurs et ne pas partir en loup solitaire.
Le scénario est donc simple : Une épidémie à l’origine inconnue s’est abattue sur les États-Unis d’Amérique, et cet étrange virus a transformé la quasi-totalité de la population en créatures sanguinaires, les « infectés », qui attaquent le reste de la population. C’est dans ce contexte que les quatre héros, Zoey, Louis, Francis et Bill, se retrouvent piégés en plein centre de Philadelphie, deux semaines après l’infection. Leur but sera alors de survivre du début de chaque campagne jusqu’à la partie finale de celle-ci où ils pourront être secourus par un véhicule. Chaque personnage a sa propre histoire et ses propres ambitions.
Le mode campagne est accessible en solo ou en multijoueur coopératif. Les survivants non contrôlés par des joueurs sont alors gérés par l’ordinateur. Les joueurs doivent arriver au bout d’une des 4 campagnes disponibles (comprenant jusqu’à cinq chapitres), réussir à contacter les secours et s’enfuir. Entre deux cartes, les armes, soins et blessures sont conservés. Les joueurs morts peuvent revenir dans le jeu dans les points de respawn (réapparition), généralement des placards ou autres petites salles closes. Il est nécessaire qu’un survivant encore en jeu aille les libérer pour qu’ils reviennent dans la partie.
Left 4 Dead se compose initialement de quatre campagnes, chacune constituée de cinq chapitres. Chaque dernier niveau, baptisé Final, repose sur le même principe : les survivants doivent alerter les secours afin d’être évacués vers une nouvelle destination. C’est en général le niveau le plus dur qui nécessite de se placer à des endroits clés pour pouvoir défendre convenablement sa position. Les vagues massives d’ennemis sont entrecoupées par l’apparition d’un « tank », créature la plus dangereuse car possédant le plus grand nombre de points de vie et faisant le plus de dégât. Il existe d’ailleurs d’autres types de créatures (d’infectés spéciaux) : La witch qui est une infectée recroquevillée dans son coin et qui attaque le joueur qui passe trop près d’elle ou qui l’attaque ou l’éclaire de sa lampe. Une fois « réveillée » elle s’acharne sur le joueur en question jusqu’à le tuer. Le Smoker qui immobilise de loin le joueur avec sa langue géante. Le Boomer qui vomit et qui attire les infectés classiques sur sa cible. Et enfin le Hunter qui est le plus agile de tous et qui saute sur sa proie pour la tuer.
Une fois blessé, le joueur peut se soigner en utilisant un kit de soin qui le ramènera au minimum à 80 points de vie. Il peut également utiliser des pilules qui lui rajouteront 50 points de vie temporaires : ils diminueront petit à petit jusqu’à revenir au niveau initial. Lorsqu’un survivant perd l’intégralité de ses points de vie, il ne meurt pas, mais tombe à terre avec une jauge de 300 points de vie diminuant en continu. Dans cette situation il doit être relevé obligatoirement par un autre joueur. S’il tombe à terre 3 fois, il meurt définitivement. Il existe deux autres modes de jeu outre la campagne. Le mode versus qui est une copie conforme du mode campagne mais où les infectés spéciaux sont joués par des joueurs rendant le tout encore plus complexe. Et le fameux mode survie où les joueurs doivent résister le plus longtemps possible à des hordes d’infectés.
Que du bonheur sur ce jeu ! Le fait de devoir compter sur ses camarades pour réussir le niveau est quelque chose de trop rare dans le jeu vidéo. La coopération pure et dure telle qu’elle est présente dans le jeu est vraiment une vraie merveille et devrait servir d’exemple à de nombreux jeux du même genre qui, hélas, n’ont pas aussi bien fait les choses, à l’exception de petites pépites comme Warhammer Vermintide. Si Left 4 Dead a eu droit à une suite en 2009, ça va faire maintenant un bout de temps que les fans réclament une suite à travers un potentiel troisième opus qui a du mal à pointer le bout de son nez. Avez-vous eu l’occasion de jouer à ce jeu et pensez-vous que Valve va sortir un troisième opus ?
Par Camille Allard, le