Le coq est l’emblème par excellence de la France. Mais connaissez-vous son origine ? Notre bon vieux coq est en fait un coq de l’Antiquité, de l’Antiquité gauloise. Puisque, auparavant, la France c’était la Gaule et avant les Français, il y avait les Gaulois.
En effet, dès l’Antiquité, les poètes s’étaient moqués des Gaulois qui avaient résisté à l’invasion romaine en les qualifiant de coqs vindicatifs. Le lien avec cet animal trouve sa source dans le mot latin « gallus » qui, en plus de désigner un Gaulois, désigne également un coq.
A la fin du Moyen Âge, et plus précisément au XIIe siècle, lorsque le latin était toujours considéré comme une langue savante, les Allemands, les Italiens et les Anglais continuaient à se moquer des rois de France avec ce jeu de mots. Le roi français Philippe Auguste avait, par exemple, été comparé à une volaille orgueilleuse. A l’époque, le coq était alors vu comme un animal coléreux, bête, belliqueux et lubrique.
Néanmoins, les rois francs ont fini par adopter cet emblème, même si la fleur de lys est toujours l’emblème royal par excellence. Ce n’est qu’en 1789, lors de la Révolution française, que le coq revient en force. Il est alors souvent coiffé d’un bonnet phrygien et représente la liberté et la citoyenneté.
Cependant, Napoléon 1er, en 1804, a jugé que « le coq n’a point de force, il ne peut être l’image d’un empire tel que la France ». Il lui préfère ainsi l’aigle. Mais dans les années 1890, le coq gaulois ressurgit et le roi Louis-Philippe va même jusqu’à signer une ordonnance pour mettre le coq gaulois sur les drapeaux et les boutons d’habits de la Garde nationale. On trouve également le coq représenté sur les timbres et les pièces de monnaie (les francs) au cours de la IIIe, IVe et Ve République.
Avec l’équipe de France de football c’est plus le coq c’est le dindon sportif