Le numéro 113 du célèbre tableau périodique de Mendeleïev n’avait pas encore de nom. C’est chose faite, et ce sera donc le Nihonium, issu de l’un des noms du Japon, où il a été découvert.
Découvert dans l’accélérateur de particules de l’institut de recherche japonais Riken, le Nihonium, abrégé en Nh, fait partie des éléments super-lourds occupant la 7e ligne dans le tableau de Mendeleïev. C’est un isotope dont la masse atomique est de 284 et dont la durée de vie est d’une seconde.
Kosuke, directeur du Riken, avait déjà prouvé par trois fois l’existence de cet élément atomique n’existant pas dans la nature et uniquement obtenu par synthèse entre 2004 et 2012. Le Nihonium vient donc rejoindre les 118 isotopes connus dans le tableau périodique de Mendeleïev où, jusqu’à présent, les éléments avaient tous été découverts en Europe ou aux Etats-Unis.
Cette appellation, liée au nom du Japon, fait polémique chez les scientifiques russes de l’Institut Unifié de Recherches Nucléaires (JINR). En effet, le numéro 113 était considéré comme un produit de décomposition du numéro 115 (de masse atomique 288), et enregistré comme tel en 2003. L’UICPA (Union Internationale de Chimie Pure et Appliquée) a pourtant accordé sa paternité au Japon. Kosuke Morita se dit très heureux de cette reconnaissance officielle, qui fait du Nihonium le premier élément découvert au Japon et même en Asie.
Par Séranne Piazzi, le
Source: Sputnik
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