L’alerte est donnée : les gisements de pétrole et de gaz s’épuisent rapidement en Europe et en Amérique du Nord. Loin d’une transition douce vers les énergies renouvelables, ce qui se profile, c’est un bouleversement global que peu semblent anticiper.

L’épuisement des gisements atteint un seuil critique en Occident
Les gisements de pétrole et de gaz conventionnels déclinent à grande vitesse, notamment dans les régions industrialisées. En Europe, où la majorité des gisements sont offshore, le taux de déclin atteint 9,7 %, un record mondial. En Amérique du Nord, la situation est tout aussi préoccupante.
À l’inverse, le Moyen-Orient, qui détient les plus grandes réserves terrestres, connaît un taux de déclin de seulement 1,8 %. Cette inégalité expose les économies occidentales à un risque majeur : une dépendance accrue envers des pays producteurs aux intérêts divergents.
L’Agence internationale de l’énergie (AIE) tire la sonnette d’alarme après avoir analysé 15 000 gisements mondiaux. Le constat est sans appel : si rien n’est fait, la sécurité énergétique de l’Europe et des États-Unis pourrait s’effondrer.
Pour l’AIE, continuer d’investir dans le pétrole est une nécessité stratégique
Contre toute attente, l’AIE appelle à investir massivement dans de nouveaux projets fossiles. Pourquoi ? Parce que, selon elle, le rythme actuel du développement des énergies renouvelables ne suffit pas à compenser le déclin naturel des gisements.
Selon ses projections, il faudra découvrir et exploiter plus de 45 millions de barils de pétrole par jour d’ici 2050, ainsi que 2 000 milliards de m³ de gaz. En 2025, cela représenterait 570 milliards de dollars d’investissement rien que pour maintenir les niveaux de production actuels.
Autrement dit, alors que les scientifiques plaident pour une sortie des énergies fossiles, les institutions énergétiques mondiales reviennent à une logique de survie énergétique.
Le paradoxe énergétique occidental : entre urgence climatique et réalités géopolitiques
L’équation est presque insoluble. D’un côté, la crise climatique impose une transition rapide vers les énergies renouvelables. De l’autre, les ressources fossiles nécessaires au fonctionnement de nos sociétés diminuent, et les tensions géopolitiques rendent l’importation plus risquée.
Cette situation place l’Europe et les États-Unis face à une contradiction majeure : ils doivent à la fois réduire leurs émissions et accroître leurs investissements dans des énergies qu’ils souhaitent abandonner. Pire encore, leur dépendance future pourrait les lier durablement à des pays comme la Russie ou l’Iran.
Une transition mal engagée, un avenir énergétique à reconfigurer d’urgence
Le rapport de l’AIE révèle une vérité dérangeante : la transition énergétique est mal engagée. Non seulement les investissements dans les énergies renouvelables sont insuffisants, mais la planification d’un remplacement à grande échelle des fossiles est quasi inexistante.
Le risque ? Un effondrement progressif mais irréversible de la stabilité énergétique occidentale, couplé à une explosion des coûts pour les consommateurs.
Pour éviter ce scénario, il ne suffira pas d’accélérer le solaire ou l’éolien. Il faudra repenser toute la chaîne énergétique mondiale : exploration, stockage, distribution, sobriété… Et surtout, le faire sans tarder.
Par Eric Rafidiarimanana, le
C’est pourquoi l’occident a commencé la guerre contre la Russie. Nous allons nous accaparer ses plus grosses réserves de gaz de la planète et autres matières premières, et ainsi assurer une transition douce vers la fusion nucléaire. Quand on voit que la France n’hésite pas à reconnaitre une dictature terroriste comme la Palestine, les occidentaux n’ont aucun scrupules à déclarer une troisième guerre mondiale au nom de leur valeur sacrée, le dollar…
Il n’y aura pas de transition énergétique, le terme à la mode dont tout le monde use et abuse, pour la simple raison qu’il n’y en a jamais eu!
Il est illusoire de penser qu’on va se passer du bois, du pétrole, du gaz et passer au tout électrique, cela n’arrivera jamais.
Et penser que les véhicules électriques vont « sauver la planète », quelle vaste blague. Tout cela n’a qu’un seul but: nous priver d’une partie de nos libertés, et nous taxer toujours plus.