Les associations Animal Welfare Foundation et Tierschutzbund Zürich ont dévoilé dans une vidéo choquante les conditions dans des « fermes à sang » localisées en Islande. Dans les fermes en question, les juments sont maltraitées et utilisées pour leur sang.
L’existence des fermes à sang a été dévoilée en 2017. Alors que l’on pensait que ces pratiques étaient depuis révolues, il semblerait qu’elles persistent jusqu’à présent. Après l’Argentine et l’Uruguay, l’Islande est ainsi le troisième pays du monde à adopter cette pratique barbare. En revanche, c’est le seul pays européen à l’adopter. Les nouvelles vidéos ont été tournées par les deux associations en 2019 et 2021. D’après l’Autorité alimentaire et vétérinaire islandaise, près de 5 000 juments sont maltraitées dans les fermes de l’île nordique. Les autorités assurent prendre l’affaire au sérieux. Une enquête aurait d’ores et déjà été ouverte.
D’après les autorités islandaises, 40 % des fermes sont visitées chaque année. Elles sont notamment visitées pour prélever le sang des juments gestantes. Entre le deuxième et le quatrième mois de leur gestation, celles-ci sécrètent une hormone appelée gonadotrophine chorionique équine, qui est ensuite commercialisée au sein des élevages intensifs pour être injectée à d’autres juments dans le but d’assurer un meilleur rendement des naissances.
Jusqu’à 10 litres peuvent être prélevés d’une jument en une journée, et jusqu’à 40 litres de sang en une saison. Les experts expliquent que les prélèvements répétés « provoquent des anémies pouvant entraîner des maladies de peau, une diminution du volume sanguin, un affaiblissement du système immunitaire, voire la mort » chez les animaux.
Par Kanto Andriamanjatoson, le
Source: Midi Libre
Étiquettes: hormones, avortements, juments, cruauté animale, fermes à sang, sang, commerce, laboratoire
Catégories: Animaux & Végétaux, Brèves
Comment ces gens peuvent-ils se regarder dans le miroir le matin. A leur place, je mourirais de honte!
Entre ça et la chasse des cétacés, l’Islande se transforme peu en peu en pays torture, en pays rouge sang et noir de sans valeurs humaines basiques.