Il existe un petit coin de paradis où les animaux parlent et où chacun peut faire ce qui lui plait. Ce monde, c’est celui d’Animal Crossing. Le jeu de simulation aux allures de Sims à la sauce Nintendo a conquis les joueurs du monde entier à grands coups de Kawaii. A tel point que ses personnages Kéké, Tom Nook ou Tortimer sont aussi connus que Mario. SooGeek vous ouvre les portes de cet univers qui fait rêver petits et grands depuis 2004.
Dans Animal Crossing, plus connu au Japon sous le nom Dobutsu no Muri, vous incarnez un humain qui arrive dans un village peuplé d’animaux anthropomorphes aux caractères très différents. Ce village, perdu dans un coin de verdure, possède un maire, un magasin, une agence immobilière, un musée et même une boutique de vêtements. C’est ici que vous allez commencer une nouvelle vie en créant votre maison, maison que vous pouvez décorer et agrandir selon vos envies. Vous pouvez discuter avec les animaux, créer des liens avec eux et les aider en accomplissant de petites missions. Et pour s’occuper, le village regorge de petites activités : jardinage, pêche, recherche de fossiles ou capture d’insectes. Enfin, le jeu change au fil des saisons en modifiant la météo et au travers de fêtes à célébrer avec vos amis animaux : nouvel an, carnaval, Halloween, Noël…
La série a fait ses premiers pas chez nous sur GameCube en 2004 au travers du jeu éponyme. Mais la licence est bien plus vieille au Japon. Le premier jeu est en réalité sorti sur Nintendo 64 en 2001, et notre opus GameCube est un portage amélioré de cette version N64. C’est cependant le deuxième jeu sorti en Europe qui fera vraiment connaitre la série : Animal Crossing Wild World. Sorti sur Nintendo DS en 2005, il propose une histoire identique à la version GameCube mais son gameplay a été adapté au format portable. Son univers coloré a séduit petits et grands, faisant du titre l’un des jeux stars de la DS.
Si le jeu DS et ses suites connaissent un tel succès, c’est car Animal Crossing est une licence conviviale où chacun peut faire ce qu’il veut. Avec son côté personnalisable, il peut répondre aux exigences de tous les joueurs. Il n’y a pas vraiment de scénario à suivre et chacun est libre de ses choix, aussi bien dans les interactions avec les villageois que dans ses occupations. On y trouve également une légère dimension collection avec tous les poissons, insectes et fossiles à réunir. Et les personnages sont très attachants, parfois drôles et toujours de bonne humeur (ou presque). De quoi donner le sourire à n’importe qui rien qu’en jouant.
Après l’épisode DS et au vu de l’engouement des joueurs, les jeux Animal Crossing se sont multipliés. La Wii a eu son opus avec Animal Crossing : Let’s Go to the City, qui garde le même principe mais qui propose, via des options online, de visiter les villages de ses amis et de communiquer avec eux. Puis la série a fait son retour sur console portable avec Animal Crossing : New Leaf et Animal Crossing Happy Home Designer, tous deux sortis sur 3DS. Dans ce dernier, vous incarnez toujours un humain mais votre mission est de jouer les décorateurs pour les habitants et les lieux phares de la ville. La licence a eu droit, tout comme Mario, à une déclinaison en party game sur Wii U : Animal Crossing Amiibo Festival. Et elle est si populaire qu’elle a eu une adaptation sur grand écran en 2006 racontant l’histoire de Ai, une jeune fille venue s’installer au village des animaux.
Dans l’océan des licences Nintendo, Animal Crossing est comme une petite bulle d’évasion. Difficile de résister à ce monde Kawaii où l’on peut discuter avec des animaux et s’en faire des amis. Un rêve d’enfant prônant des valeurs comme l’amitié, le partage et la vie en communauté. Sans être trop orientée jeune public ni aussi sérieuse que Les Sims en termes de simulation, la licence est intergénérationnelle et adaptée à tous, que l’on soit joueur occasionnel ou plus régulier. Que pensez-vous de l’univers haut en couleur d’Animal Crossing ?
Par Justine Manchuelle, le