Comme presque tous les pays, le Japon a lui aussi son lot de légendes urbaines. Vous savez, ces histoires paranormales qu’on se raconte le soir entre amis pour se faire peur… Le bouche-à-oreille faisant le reste, ces histoires de fantômes sont généralement bien connues de tous. Le Japon n’échappe pas à la règle. SooGeek se propose de vous présenter quelques légendes urbaines japonaises qui vont vous faire frissonner d’effroi !
Kuchisake onna, la femme à la bouche fendue
Kuchisake onna veut dire littéralement « la femme à la bouche fendue ». C’est l’une des histoires de fantômes les plus populaires au Japon. Elle tirerait son origine de l’époque Heian (794-1185). La femme en question était très belle mais peu fidèle à son mari, un samouraï. Un jour, celui-ci finit par découvrir les tromperies de sa femme et, à l’aide de son sabre, lui trancha la bouche jusqu’aux oreilles, décrétant que plus personne ne la trouverait belle ainsi. De nos jours, on raconte qu’on peut croiser dans les rues la nuit, une belle jeune femme portant un masque chirurgical. Jusque-là, rien de surprenant car il est très courant de se couvrir ainsi le visage au Japon lorsque l’on est malade, afin de ne pas contaminer les autres. Lorsqu’elle vous aborde, Kuchisake onna vous demande si vous la trouvez jolie. Sachez que si vous répondez par la négative, vous serez immédiatement tué : ce fantôme cache en effet une gigantesque paire de ciseaux avec lesquels elle vous coupera la tête. Si vous répondez oui, la demoiselle retire alors son masque, dévoilant son visage défiguré et vous repose la même question. Si vous répondez une nouvelle fois oui, on raconte qu’elle vous épargnerait mais vous trancherait alors la bouche afin que vous lui ressembliez…
La poupée Okiku
Au Japon, le nom de la poupée Okiku est entouré de mystère. En effet, elle appartenait à une fillette qui décéda des suites d’un rhume en 1918. Sa famille constata peu de temps après sa mort, que les cheveux de la poupée poussaient, comme des cheveux humains. Des analyses scientifiques auraient d’ailleurs confirmé l’hypothèse selon laquelle l’esprit de la fillette se serait réincarné dans le jouet. La poupée fut alors confiée au sanctuaire de Mannenji où elle est toujours exposée. Chaque année, les cheveux d’Okiku sont coupés lors d’une cérémonie donnée en son honneur mais le mystère autour de sa chevelure reste entier.
Hanako-san
L’histoire d’Hanako-san est sans nul doute une des plus populaires dans les cours d’école japonaises. Il s’agit du fantôme d’une fillette qui serait décédée brutalement dans son école et hanterait aujourd’hui encore les toilettes. Les versions divergent quant aux raisons de sa mort : certaines prétendent qu’elle serait morte là lors d’un bombardement alors qu’elle jouait à cache-cache, d’autres qu’elle s’y serait suicidée… Dans tous les cas, Hanako-san hanterait le troisième cabinet de toilettes du troisième étage. Si vous avez le malheur de l’invoquer par son nom devant le miroir, elle apparaîtra et vous entraînera avec elle dans la cuvette…
Aka Manto, le fantôme à la cape rouge
Les toilettes japonaises sont décidément un lieu qui plaît particulièrement aux esprits puisque c’est également là que sévit Aka Manto, qui signifie littéralement la cape rouge, en référence à la longue cape que porte le personnage. La légende raconte qu’il se manifeste lorsque vous vous trouvez dans les toilettes. Il vous demande alors si vous préférez une cape rouge ou une cape bleue. Si vous choisissez la première option, Aka Manto vous tranche la gorge afin que vous baigniez dans votre propre sang. Si vous prenez la cape bleue, il vous étouffe jusqu’à ce que votre visage bleuisse. Certaines versions de la légende urbaine prétendent que le seul moyen de lui échapper serait de répondre par une troisième couleur ou de dire que l’on n’a besoin de rien, mais d’autres, plus pessimistes, s’accordent pour dire qu’il est impossible d’échapper à Aka Manto.
Le tunnel Kiyotaki a été construit en 1927. Si plusieurs versions de cette légende racontent que sa longueur n’est jamais la même et évolue constamment, d’autres prétendent qu’il aurait la particularité de mesurer 444 mètres. Or, en japonais, le chiffre 4 est considéré comme porte-malheur car un homonyme du mot « mort ». C’est peut-être de là que ce lieu tire sa réputation. En effet, on raconte que la construction de ce dernier a été très compliquée et que des ouvriers y auraient laissé la vie, leurs fantômes errant encore dans la longue galerie. Si vous avez le malheur d’emprunter ce tunnel, sachez que des esprits malintentionnés pourraient bien s’inviter comme passagers de votre véhicule dans le but de vous faire mourir d’un accident. Les pauvres âmes qui succombent viendraient alors rejoindre les fantômes qui hantent ce lieu depuis plusieurs années déjà. Enfin, un miroir placé dans le tunnel aurait déjà reflété des apparitions paranormales. Bref, on ne saurait trop vous conseiller que d’éviter ce tunnel si vous êtes de passage au Japon.
Hitobashira, les piliers humains
Au 17e siècle, il n’était pas rare au Japon d’enterrer les défunts dans les fondations des édifices. On considérait alors qu’il s’agissait d’un sacrifice aux dieux, assurant ainsi une longévité accrue aux constructions. Si cette pratique n’est plus en vigueur depuis longtemps, les lieux ayant abrité des piliers humains sont réputés comme particulièrement hantés…
Teke Teke, la femme sans jambes
Comme beaucoup de légendes urbaines, l’histoire de Teke Teke a de multiples versions qui évoluent au fil du temps et grâce au bouche-à-oreille. Il s’agirait à l’origine d’une jeune femme qui aurait atterri, volontairement ou pas, sur les rails du métro alors que celui-ci était en approche. Teke Teke aurait hérité son surnom de cet accident : la jeune femme, ayant eu les jambes arrachées, ne se composerait plus que de son buste et se déplacerait donc sur ses coudes en émettant ce bruit sinistre « teke teke ». Elle chercherait à présent à se venger, et équipée d’une faux, à ôter la vie à quiconque croise son chemin…
La forêt maudite d’Aokigahara
Aokigahara est un des poumons verts du Japon. Cette forêt de 35 km2 s’étend au pied du mont Fuji. Mais Aokigahara est également considéré par certains comme l’un des lieux les plus hantés du pays. Les personnes qui oseraient braver le danger et s’y aventurer n’en ressortiraient jamais. Les rumeurs disent qu’au cœur de la forêt, plus aucune boussole ne marche. Ce lieu a surtout été le théâtre d’un nombre impressionnant de suicides depuis les années 50. Les âmes des défunts n’ayant su trouver le repos habiteraient toujours les sous-bois d’Aokigahara.
Le village sans foi ni loi d’Inunaki
Inunaki n’est pas le village le plus accueillant si vous programmez des vacances dans l’archipel. En effet, il paraît que dans ce village que personne ne saurait situer précisément, les lois constitutionnelles du pays du Soleil-Levant ne sont plus en vigueur. Ainsi, les habitants d’Inunaki seraient libres de s’adonner au cannibalisme, à l’inceste, aux meurtres… Mais sur ce point-là, soyez rassuré : plusieurs personnes ont démontré que le village d’Inunaki, qui se situe en réalité dans la préfecture de Fukuoka, est juste un village qui a vu sa population partir pour la ville au fil des siècles, jusqu’à devenir une ville-fantôme.
Les Jinmenken, chiens à tête d’homme
Les Jinmenken sont des sortes de créatures hybrides, mi-homme, mi-chien. On raconte qu’on peut les croiser la nuit aux abords des villes. Ces chiens à têtes humaines comme l’indique leur nom, se déplaceraient à une vitesse incroyable. Ils seraient également dotés de la parole. Certaines personnes pensent que les Jinmenken sont des créatures expérimentales échappées d’un quelconque laboratoire. D’autres sont persuadées qu’il s’agit des âmes des accidentés de la route. Si vous en croisez un, vous ne craignez a priori rien car les Jinmenken ne tuent pas les hommes. En revanche, à l’instar des chats noirs, ils sont réputés pour porter malheur.
Comme vous avez pu le découvrir à travers ces quelques légendes urbaines, l’archipel japonais, terre de légendes par excellence, abriterait lui aussi plusieurs lieux hantés ou fantômes célèbres. Alors quelle est la part de vérité et la part de fiction ? Le mystère reste entier mais toujours est-il qu’en attendant, les légendes urbaines continuent d’effrayer bon nombre de générations lorsqu’elles sont racontées le soir…
Par Corentine Sys, le
Source: hitek.fr
Étiquettes: paranormal, japon, fantômes, legendes
Catégories: Geek, Actualités
J’aime beaucoup les légendes urbaine mais il y a une erreur que j’ai remarqué concernant la forêt de Aokigahara, on ne peut pas la considéré comme une légende urbaine, certes on la surnomme la forêt du suicide car en effet les gens suicidaire si rendent pour effectuer cet acte, les boussole ne fonctionnent pas car c’est une terre volcanique donc c’est normal. on ne peut donc pas considéré cette forêt comme une légende urbaine japonaise, et on peut en sortir faut juste avoir les bons moyens.