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Les intelligences artificielles vont remplacer les tests effectués sur les animaux de laboratoire

En 2011 dans l’Union Européenne près de 11,5 millions d’animaux on été tués à des fins de recherches scientifiques dont près de 2,2 millions pour la France. Un triste constat qui pourrait désormais être évité grâce à une intelligence artificielle.

 

LES ANIMAUX DE LABO REMPLACÉS PAR DES IA

Pour tester les substances comme des médicaments ou du maquillage, ce sont des millions de rats, de souris ou encore de cochons d’inde qui sont tués chaque année. Le but, vérifier la toxicité de certains produits, vérifier si une substance est irritante ou encore à partir de quelle dose, elle devient mortelle.

Tout cela pourrait pourtant changer grâce à une équipe de chercheurs menée par le toxicologue Thomas Hartung de l’université John Hopkins de Baltimore (États-Unis). Leurs recherches publiées dans la revue Toxicological Sciences, ont prouvé que la création de leur algorithme pourrait prédire les résultats de manière aussi fiable que les tests sur les animaux.

 

UNE FIN À LA SOUFFRANCE DES ANIMAUX DE LABORATOIRE ?

Cette IA permettrait d’effectuer 9 tests différents pour pouvoir évaluer des dizaines de milliers de substances. Son champs d’efficacité est très large puisqu’elle permettra aussi bien d’évaluer les risques liés aux inhalations qu’aux éventuelles conséquences sur l’environnement. Thomas Hachtung ajoute même que l’IA pourrait être plus efficace que les tests sur les animaux en raison du pouvoir qu’offre la big data.

L’équipe de chercheurs s’est désormais associée à d’autres chercheurs en IA pour mener une grande étude sur 40 000 composants chimiques. Les résultats devront être présentés aux National Institutes of Health qui s’occupent de la recherche biomédicale aux États-Unis pour pouvoir en prouver l’efficacité. Si les résultats sont concluants, ce serait une bonne nouvelle pour les animaux de laboratoire qui vivent un clavaire. Selon Thomas Hartung, son algorithme aurait permis d’éviter 57 % des expérimentations sur les animaux de l’Union Européenne en 2011.

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