Une nouvelle IA fait mieux que les médecins, elle identifie près de 100 % des cancers

S’il y a bien un domaine où l’intelligence artificielle peut être utilisée à son plein potentiel, c’est dans la recherche médicale. Des chercheurs ont une fois de plus eu une preuve des prouesses de cette technologie dans la médecine lorsqu’une nouvelle IA a réussi à identifier avec une précision de presque 100 % les cas de cancer.

L’IA au service de la recherche médicale

L’utilisation de l’intelligence artificielle (IA) a connu une croissance exponentielle au cours des dernières années et cette technologie est désormais utilisée dans de nombreux domaines allant de la recherche spatiale à l’ingénierie, ou encore la médecine. Dès ses prémices, l’IA a démontré son énorme potentiel à faire avancer plus rapidement et plus efficacement la recherche médicale. Récemment, une IA de Google a montré qu’elle a pu résoudre en quelques heures une énigme sur les superbactéries que les chercheurs ont mis plus d’une décennie à comprendre.

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Mais les capacités de l’IA dans le domaine médical ne se limitent pas à la compréhension des microorganismes potentiellement dangereux pour la santé ou à la recherche et au développement de nouveaux composés médicaux. L’une des branches de la médecine qui pourrait le plus bénéficier de l’IA est celle qui concerne l’établissement de diagnostics pour diverses maladies, comme la maladie d’Alzheimer, les infections, les maladies chroniques ou, dans ce cas-ci, le cancer.

Un outil de détection presque infaillible

En effet, dans une nouvelle étude, les chercheurs de l’université Charles-Darwin en Australie ont montré à quel point l’IA peut être efficace pour identifier les cas de cancer. D’après les résultats de leur étude publiée dans la revue Computer Methods and Programs in Biomedicine Update, leur nouveau modèle d’IA permet d’analyser des images microscopiques de cellules et de tissus pour identifier le cancer de l’endomètre avec une précision impressionnante de 99,26 %. Cette performance surpasse largement la précision actuelle des autres outils de diagnostic automatisé, dont la précision se situe à environ 80 %.

Elle est également supérieure à celle des médecins humains. Quoi qu’il en soit, les chercheurs ont précisé que cet outil a été créé pour assister les médecins, et non les remplacer. Notons que le cancer de l’endomètre – ou cancer du corps utérin – est l’une des tumeurs les plus courantes de l’appareil reproducteur féminin. Si l’étude s’est focalisée sur ce type de cancer, les chercheurs ont affirmé que le modèle pouvait être adapté à de nombreuses autres formes de la maladie, notamment les cancers colorectaux et les cancers buccaux. Ainsi, ce modèle d’IA – nommé ECgMPL – se distingue non seulement par son efficacité, mais aussi par son adaptabilité.

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Pour faire preuve d’une telle polyvalence, ce modèle d’IA utilise plusieurs techniques avancées, notamment des études d’ablation, des mécanismes d’autoattention et des méthodes d’apprentissage performantes. C’est ce qui lui permet de traiter et d’analyser efficacement les images histopathologiques. Ces méthodologies améliorent la qualité des images, permettant au modèle de se concentrer sur les zones critiques pour un diagnostic précis. Très certainement, l’implication clinique de cet outil d’IA est très importante, car elle pourrait permettre des diagnostics – et donc des prises en charge – beaucoup plus rapides des patients souffrant de cancer. C’est essentiel pour pouvoir augmenter leurs chances de guérison.

Par ailleurs, voici comment se terminera une guerre entre l’intelligence artificielle et l’humanité.