La constante évolution de l’IA ouvre la voie à une nouvelle ère de merveilles technologiques. Mais cette avancée s’accompagne d’un défi de taille : la demande énergétique exponentielle des centres de données d’IA. Face à ce défi, l’usage de réacteurs nucléaires intégrés est désormais envisagé pour répondre à ce besoin en énergie.
Les demandes énergétiques toujours croissantes de l’intelligence artificielle (IA) repoussent les limites des sources d’énergie traditionnelles. Les centres de données hébergeant des systèmes d’IA complexes consomment de grandes quantités d’électricité, ce qui soulève des inquiétudes quant à la durabilité et incite à l’exploration de solutions alternatives. Parmi ces alternatives figure l’usage de réacteurs nucléaires directement intégrés aux centres de données d’IA. Des scientifiques travaillent sur ces petits réacteurs modulaires depuis des années.
Ils fonctionnent comme des centrales électriques de taille réduite, capables de fournir directement de l’électricité à un endroit donné, permettant ainsi de réduire considérablement la dépendance des gros consommateurs d’énergie à l’égard du réseau électrique public. Pour l’instant, cependant, aucun de ces mini-réacteurs intégrés n’est disponible pour un usage commercial. Quoi qu’il en soit, de nombreux indices de la part de grandes entreprises comme Microsoft et OpenAI suggèrent que l’implantation de ces réacteurs modulaires est en très bonne voie.
Notons que si l’implantation de ces petits réacteurs modulaires prend autant de temps, c’est parce qu’en dehors des défis techniques, des défis règlementaires et politiques doivent encore être surmontés pour que les entreprises envisagent leur exploitation à grande échelle. Par ailleurs, voici comment se terminera une guerre entre l’intelligence artificielle et l’humanité.