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Dans Hyperdimension Neptunia, vos consoles préférées prennent vie pour se transformer en redoutables guerrières

L’histoire du jeu vidéo a déjà été déclinée en livres, en cours dans certains établissements et même en questions dans des jeux de société. Mais Hyperdimension Neptunia a décidé de vous en apprendre plus sur votre loisir préféré en changeant son histoire en scénario de jeu vidéo. Les actrices de ce jeu ne sont autres que vos consoles de salon ou plutôt leur adaptation humaine. Plongez au cœur de cette licence décalée où vos consoles se battent pour que vous puissiez vous amuser.

 

Hyperdimension Neptunia, plus connue au Japon sous le nom Choujigen Game Netpune, est une série de jeux vidéo imaginée par Compile Heart et Idea Factory, studio de développement japonais connu pour réaliser des visual novels. Il s’agit d’une série orientée jeu de rôle comptant 4 épisodes principaux dont le premier, Hyperdimension Neptunia, est sorti sur PS3 en 2011 en Europe. Il a été suivi par Hyperdimension Neptunia mk2 en 2012, Hyperdimension Neptunia Victory en 2013 et Megadimension Neptunia VII, sorti quant à lui sur PS4 en 2016. Des remakes des 3 premiers jeux et des spin-off ont vu le jour sur Vita et sur Steam. Si elle peut avoir l’air d’un RPG classique, cette licence possède une particularité : toutes ses héroïnes sont la personnification d’une console de jeu et mènent entre elles une guerre sans pitié. Une guerre qui fait aussi rage dans notre monde et que vous connaissez bien si vous êtes un adepte des manettes : la guerre des consoles.

L’action des jeux a pour cadre Gamindustri, un monde où chaque ville est un hommage à une marque de console. On y trouve Lastation en référence à la PlayStation, Lowee est une référence à la Wii et Leanbox qui fait écho à la Xbox. Il existe une 4e ville nommée Planeptune, mais celle-ci ne fait pas référence à une console en particulier. Ces villes sont gouvernées par 4 déesses qui sont l’incarnation d’une marque du jeu vidéo : Neptune, gardienne de Planeptune aux cheveux violets représente Sega. La déesse de Lastation, Noire, représente Sony. Blanc représente Nintendo et veille sur Lowee. Quant à Vert, déesse de Leanbox, elle représente Microsoft.

Au-delà de la ville où elles siègent et de leur nom, on retrouve les signes distinctifs de chaque marque dans leur tenue de combat. Quand elles se changent en combattantes, leur combinaison est aux couleurs de la marque ou de la console qu’elles représentent. Celle-ci comporte même des éléments de la manette associée comme des boutons colorés ou des croix analogiques. Un souci du détail qui va jusque dans le regard des héroïnes car quand elle se changent en déesses guerrières, le symbole Power apparaît dans leurs yeux.

Tout est fait pour donner au joueur l’impression que chaque déesse est la personnification d’une console. Pour être le plus fidèle possible à la réalité, les créateurs du jeu ont même transformé les consoles portables en petites sœurs des déesses. Ainsi la Game Gear a donné naissance à Nepgear, la sœur de Neptune et la PSP a servi de référence pour Uni, la sœur de Noire. Et grâce à la DS, Blanc a deux petites sœurs, Rom et Ram, des jumelles qui symbolisent chaque écran de la portable de Nintendo.

Niveau gameplay, les jeux de la série principale sont des J-RPG en 3D à la troisième personne alternant entre exploration et combats au tour par tour. Le tout est entrecoupé de dialogues où les personnages sont en 2D, de jeux qui rendent hommage au jeu vidéo en truffant dans chaque épisode des dizaines de références à d’autres jeux. De Final Fantasy à Dragon Quest en passant par Pokémon, Pac-Man ou encore Disgaea, de nombreuses créatures issues de ces jeux se retrouvent dans Hyperdimension Neptunia. Des références au jeu vidéo que vous pouvez aussi retrouver dans l’apparence ou le nom des personnages. Mais les allusions vont plus loin, et il est ainsi possible de retrouver le magazine Famitsu ou Vocaloid dans les différents épisodes de la saga.

Cependant, Hyperdimension Neptunia ne se contente pas de glisser quelques clins d’œil à d’autres licences connues. Chaque jeu a comme trame scénaristique un événement qui a frappé l’industrie du jeu vidéo. On y découvre une version simplifiée de la guerre des consoles, une réinterprétation du crash du jeu vidéo dans les années 80 ou l’adaptation vidéoludique d’un fléau qui a touché toutes les consoles : l’arrivée du piratage. En cela, la série détourne l’histoire du jeu vidéo pour la changer en aventure unique et un brin décalée. Et pour la réinventer tout en restant une mine du jeu vidéo, la série n’a pas hésité à sortir de ses habitudes.

Au travers de ses différents titres et notamment de ses spin-off, la licence a opté pour des styles de jeu variés : le RPG au tour par tour mais aussi le beat’em all, le tactical RPG et même le jeu de rythme, permettant à tous les joueurs, quel que soit leur style de prédilection, de s’amuser avec Neptune et ses amies. La licence est d’ailleurs si populaire au Japon qu’elle a eu droit à une déclinaison en anime : Choujigen Game Neptune The Animation. Cependant, même si elle a son public sur le Vieux Continent, elle reste moins populaire en Europe même si tous les épisodes de la série sont arrivés sur nos consoles.

 

En réinterprétant avec des jeunes filles la guerre des consoles, Hyperdimension Neptunia change l’histoire du jeu vidéo en sujet de jeu vidéo. Décalée, truffée d’humour et de références aux licences cultes, la licence a su créer un univers original qui a conquis des milliers de fans à travers le monde. Trop peu connue en Europe et souvent mise de côté à cause de son côté fan service, la saga propose pourtant un gameplay addictif et un thème encore peu exploité dans le jeu vidéo. Une licence originale que nous conseillons aux amateurs de RPG.

Par Justine Manchuelle, le

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