Entre les mois de juin et août 2019, l’hémisphère nord a connu son été le plus chaud jamais enregistré depuis 1880. Partout dans le monde, les précédents records ont été largement dépassés. Un signe évident du changement climatique, qui a entraîné des conséquences catastrophiques sur les différents écosystèmes.
Une situation alarmante
Les données ont été publiées dans le National Centers For Environmental Information. Selon différentes agences, des records de température ont été battus à bien des endroits. Sur l’environnement et les écosystèmes, les dommages sont catastrophiques. En effet, depuis 1880, jamais il n’y a eu d’été plus chaud. Pour parvenir à un tel résultat, les scientifiques se sont appuyés sur des relevés de thermomètres, de capteurs en mer ou sur terre.
L’addition de ces milliers d’instruments de mesure a permis de mesurer que la température de surface globale moyenne est identique à celle de 2016, pour la partie supérieure du globe. De plus, elle présente surtout une “anomalie de température supérieure de 1,13° à la moyenne du XXe siècle”, comme le rapportent nos confrères de Trustmyscience.
Les repères climatiques, de plus en plus dépassés
Malheureusement, il semble que la situation s’aggrave d’année en année. Selon les mêmes données, les cinq étés les plus chauds de l’hémisphère nord se sont produits au cours des cinq dernières années. Tout semble pointer du doigt un réchauffement rapide de la planète, et donc le changement climatique généralisé.
L’Europe, dont la France, a été victime en juillet d’une vague de chaleur impressionnante qui a été le théâtre de nouveaux records nationaux de températures élevées. Dans certaines villes ou régions, comme Paris, les températures les plus chaudes de tous les temps ont été mesurées (42,6 °C, alors que la température record de la capitale était auparavant de 40,4 °C en juillet 1947).
Dans le même temps, la banquise arctique a chuté au deuxième niveau le plus bas jamais enregistré pour un mois d’août. Ce phénomène ne s’est pas seulement produit en Europe, mais bien partout dans le monde, même dans les régions les plus reculées. Ainsi, l’ouest du Canada et l’ouest de la Russie ont par exemple été largement frappés par la chaleur. De plus, les continents comme l’Amérique du Sud et l’Afrique ont enregistré un écart de température par rapport à la moyenne de saison qui rentrait sur le podium des périodes les plus chaudes de ce type jamais enregistrées. La moyenne sur l’ensemble du globe, sur ces trois mois d’été, est de 0,93° de plus par rapport à la moyenne du XXe siècle…
Par Benjamin Cabiron, le
Source: Sciencealert
Étiquettes: record, temperature, chaleur, canicule, été 2019, hémisphère nord
Catégories: Écologie, Actualités
Jamais connu depuis quand ? Faut cesser de faire peur sur des événements que vous ne maîtrisez pas !
Depuis 1880, tout simplement parce qu’avant cette date les climatologues peu nombreux effectuaient peu de relevés de températures et aussi parce que nous n’avons pas d’archives fiables auxquelles nous référer! Ça n’est pas que pour faire peur.