Un général américain alerte sur le risque d’une guerre dans l’espace

La guerre spatiale, mettant en jeu des technologies de pointe, représente une menace de plus en plus sérieuse pour l’équilibre de l’espace. Bradley Chance Saltzman, chef adjoint des opérations de l’US Space Force, souligne la gravité de cette situation en comparaison des conflits terrestres.

M. Saltzman a récemment souligné le potentiel catastrophique des combats spatiaux par rapport aux conflits terrestres. « Alors que les avions abattus et les navires coulés quittent leurs domaines respectifs, les satellites détruits restent à la dérive dans l’espace pendant des siècles, ce qui constitue une menace à long terme », a-t-il déclaré dans une interview.

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Les satellites détruits laissés à la dérive dans l’espace sont bien plus qu’un simple résultat de la guerre spatiale. Ces débris dangereux persistent en orbite, menaçant de polluer le domaine spatial pour des générations à venir. « Une guerre dans l’espace pourrait polluer le domaine spatial pour d’innombrables années à venir », a déclaré Saltzman.

Contrairement aux conflits terrestres, l’espace ne fait pas de distinction entre acteurs civils et militaires. Si l’espace devenait le théâtre d’un conflit militaire, tant les entités publiques que privées seraient inévitablement impliquées. Il a insisté sur la nécessité pour la Force spatiale d’être prête à prévenir de tels scénarios catastrophiques.

Face à l’escalade des tensions, la dissuasion et la collaboration avec les alliés deviennent cruciales. Une frontière unie est nécessaire pour décourager toute action agressive dans l’espace. Il est impératif que les adversaires potentiels comprennent les graves conséquences de tout acte imprudent dans ce domaine.

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Bien que l’espace soit devenu la nouvelle frontière de la guerre, un conflit spatial direct reste peu probable. Même si aucun système antisatellite n’a encore été utilisé dans un conflit, quelques pays (la Chine, l’Inde, la Russie et les États-Unis) ont expérimenté des armes antisatellites (ASAT), et une bataille spatiale directe n’a pas encore été totalement exclue.