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Éradiquer la pauvreté grâce aux économies d’énergie : le défi noble et engagé de ce maire français

En mai prochain, la mairie de Grande-Synthe mettra en place un minimum social garanti destiné aux habitants de la commune en situation de grande précarité. Lumière sur cette initiative ambitieuse mêlant développement durable et progrès social.

 

Un minimum social garanti pour les habitants de Grande-Synthe

La pauvreté n’est pas une fatalité pour le maire de la commune de Grande-Synthe, dans le Nord. Afin de s’assurer que ses administrés n’aient plus jamais à vivre sous le seuil de pauvreté, Damien Carême a décidé de mettre en place un minimum social garanti, qui sera financé par les économies d’énergie et ne devrait pas coûter un seul centime à l’État. La mesure devrait concerner près de 33 % des foyers de cette commune de 23 000 habitants.

C’est à l’occasion de la traditionnelle présentation des vœux que le maire écologiste a détaillé son projet : « Comme nous ne pouvons pas mettre en place un Revenu, il s’agit d’apporter des aides alimentaires, des aides aux transports, des aides à l’énergie, pour faire en sorte que plus aucun Grand-Synthois ne vive sous le seuil de pauvreté de 855 € mensuel par unité de consommation (…) Personne ne peut vivre, voire survivre avec moins de 855 € par mois. »

 

Le financement sera assuré en grande partie par les économies d’énergie

Selon les estimations d’un cabinet spécialisé missionné par le maire, cette mesure sociale particulièrement ambitieuse devrait coûter à la commune environ 1,5 million d’euros par an. Son financement sera assuré par les économies d’énergie, et l’optimisation de la redistribution de la richesse provenant des entreprises de la ville, qui permettront selon Damien Carême « d’aller vers plus d’équité ».

Concrètement, le passage aux leds pour l’éclairage public et celui du stade permettra à la commune d’économiser annuellement la somme de 500 000 € en consommation d’énergie et frais de maintenance, tandis que la rénovation énergétique de la polyclinique et le projet de récupération d’énergie de l’usine Arcelor destiné à assurer le chauffage de plusieurs bâtiments publics devraient permettre de dégager 450 000 euros supplémentaires.

Par Yann Contegat, le

Source: Positivr

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