17 janvier 2019. Le nouvel épisode d’Envoyé Spécial, “Glypho or not glypho ?” présenté par Élise Lucet, est diffusé pour la première fois sur France 2. Vu par presque 3 millions de téléspectateurs, il en choqua près de 500, qui adressèrent leur plainte au CSA. Ce lundi 1er juillet, le conseil a rendu son verdict.
500 plaintes avaient été adressées au CSA, accusant le documentaire d’être beaucoup trop à charge contre le glyphosate, de ne diffuser que de fausses informations, et de trop sévèrement blâmer les agriculteurs recourant au glyphosate. Le verdict a enfin été rendu, et le CSA n’a selon lui rien à reprocher aux deux journalistes concepteurs de ce reportage, Tristan Waleckx et Laura Aguirre de Carcerpar.
Ce reportage s’inscrit-il vraiment comme un document à charge contre le glyphosate ? Non. En premier lieu, le CSA estime que le but du documentaire était de “présenter les pratiques de la société Monsanto en matière de recherche scientifique et d’études relatives au glyphosate” et non “d’apporter un éclairage scientifique sur la dangerosité” de cet herbicide. “Dans la plupart des sujets, il était rappelé l’absence de consensus scientifique sur le caractère cancérogène du glyphosate”, complète le CSA. En outre, ce reportage a bien laissé les deux avis s’exprimer, puisqu’un représentant de la société BAYER France, des chercheurs, des responsables politiques français et un agriculteur ayant déclaré que le glyphosate ne présentait pas de danger cancérogène ont pu exprimer leur point de vue.
Finalement, concernant la “potentielle” stigmatisation des agriculteurs qui utilisent du glyphosate, le CSA suppose que cette plainte est due au “dialogue entre deux agriculteurs céréaliers aux méthodes opposées” dont on peut être témoin au sein de ce documentaire.
Par Jeanne Gosselin, le
Source: The Huffington Post
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