C’est en Lorraine, en Moselle, que des chercheurs sont tombés sur un vaste gisement d’hydrogène naturel, potentiellement le plus important de ce type jamais identifié. Ce carburant à combustion propre promet de révolutionner notre paysage énergétique, en offrant une alternative durable aux combustibles fossiles.
Une découverte réalisée dans une ancienne mine de charbon
Depuis des années, l’hydrogène vert – un terme industriel désignant l’hydrogène produit à partir d’énergies renouvelables et propres – est présenté comme une solution miracle pour les industries difficiles à décarboner. Mais la production d’hydrogène vert est gourmande en énergie, ce qui en fait une entreprise coûteuse et souvent sous-optimale en matière d’utilisation efficace des ressources. Mais un autre type d’hydrogène, l’hydrogène blanc, pourrait constituer la panacée climatique que l’hydrogène vert promet depuis longtemps d’offrir.
Également appelé hydrogène natif ou hydrogène naturel, l’hydrogène blanc est ainsi le dihydrogène qu’on trouve dans la nature, par opposition au dihydrogène produit par des procédés industriels et scientifiques. Pendant longtemps, les scientifiques ont nourri des doutes quant à la présence réelle d’hydrogène blanc dans la nature. Mais la découverte d’un immense gisement d’hydrogène blanc en Moselle, en France, va certainement changer la donne dans ce domaine.
La découverte a été faite en mai 2023 par les chercheurs Philippe de Donato et Jacques Pironon alors qu’ils exploraient les mines de charbon abandonnées de la commune de Folschviller, en Lorraine. Les chercheurs de l’université de Lorraine, du CNRS et l’entreprise la Française de l’Énergie (FDE) étudiaient initialement le risque de poches de grisou, d’accumulations explosives de méthane, lorsqu’ils sont tombés sur quelque chose de bien plus extraordinaire. Les mesures ont révélé une concentration importante d’hydrogène, un phénomène rare dans la nature.
Un gisement qui peut contenir plus de 6 millions de tonnes d’hydrogène
Alors que de petites quantités d’hydrogène avaient été repérées dans ce puits de Folschviller en 2023, la récente découverte a permis de constater qu’en allant plus profondément dans les entrailles de la Terre, la concentration était beaucoup plus importante. En effet, une concentration d’hydrogène 20 % plus élevée a été détectée à 1 250 mètres sous terre. D’après les calculs des experts, les concentrations de dihydrogène pourraient atteindre 98 % à une profondeur de 3 000 mètres, mais la sonde d’analyse n’a pas encore pu aller aussi profondément pour confirmer cette estimation.
Les scientifiques ont ainsi estimé que le gisement pourrait contenir entre 6 millions et 250 millions de tonnes d’hydrogène blanc. Notons que si cette découverte est vraiment extraordinaire, l’exploitation de tout cet hydrogène sera complexe, dans la mesure où son extraction autant que son usage dans le secteur énergétique restent assez difficiles et coûteux. De plus, des inquiétudes existent concernant les impacts environnementaux potentiels, tels que le risque de contamination des ressources en eaux souterraines. Malgré ces défis, la communauté scientifique et l’industrie énergétique sont en effervescence face à cette découverte.
Par Gabrielle Andriamanjatoson, le
Source: Clubic
Étiquettes: france, hydrogene, gisement
Catégories: Actualités, Monde
Il y a de grandes chances que l’on retrouve des ZADs sur ces éventuels gisements…….
IL VA ENCORE Y AVOIR CES PUTINS ÉCOLOS QUI VONT METTRE DRS BÂTONS DANS LES ROUES DE CETTE FORMIDABLE DÉCOUVERTE
On a donc bien fait de reprendre la Lorraine aux Allemands. Maintenant il va falloir l’exploiter en toute indépendance et là c’est pas gagné !…