Une femme surnommée la « patiente de New York » est devenue le premier cas connu de femme ayant complètement éradiqué le virus de l’immunodéficience humaine (VIH) à la suite d’une greffe de cellules souches prélevées sur son cordon ombilical. Cette méthode a déjà été utilisée avec succès chez trois autres patients atteints du VIH.
L’étude de cette patiente a confirmé l’efficacité à long terme de la procédure, puisqu’elle est désormais débarrassée de l’infection par le VIH et du cancer. Elle s’identifie comme métisse.
Toutefois, les chercheurs restent prudents quant à la généralisation de ce traitement et insistent sur le fait qu’il ne conviendrait pas à tous les patients séropositifs. Yvonne Bryson, chercheuse à l’université de Californie et l’un des auteurs de l’étude, a déclaré : « Nous parlons d’une guérison prospective, pas d’une guérison catégorique. »
Le premier cas connu de guérison est le « patient de Düsseldorf », un homme qui a également subi une greffe de cellules souches pour une leucémie myéloïde. Depuis la transplantation, il a arrêté la thérapie antirétrovirale et a été suivi pendant plusieurs années, sans être infecté par le VIH.
Ces résultats ont ouvert la voie à de nouvelles recherches sur le traitement de l’infection par le VIH, dont les scientifiques espèrent qu’elles aboutiront à la mise au point de nouveaux traitements pour aider les personnes séropositives dans le monde entier.