Le gouvernement veut passer de 3 à 11 le nombre de vaccins obligatoires pour la petite enfance dès 2018. Si cette mesure est un choix majeur en terme de santé publique, elle fait aussi énormément polémique. Anti-vaccins convaincus, personnes inquiètes pour la santé de leurs enfants, etc., nombreux sont ceux qui contestent l’arrivée de ces nouveaux vaccins obligatoires. Ces oppositions s’accompagnent bien souvent d’informations erronées voir totalement fausses, et de nombreuses « fake news » sur la vaccination sont ainsi largement diffusées sur les réseaux sociaux. Il est donc temps d’arrêter de mentir sur les vaccins et de rétablir la vérité face à des propos et des informations totalement infondés.
UN NOMBRE DE PIQÛRES DÉMESURÉ ?
De nombreux anti-vaccins jouent sur la peur de voir arriver 11 vaccins obligatoires et insistent sur le nombre élevé de piqûres qu’engendrerait cette mesure. Sur le site santenatureinnovation.com, on retrouve par exemple une pétition qui souligne qu’« avec onze vaccins, ce sont 25 à 40 doses » qui seront administrées à un enfant avant ses 18 mois en comptant les vaccins et les rappels. Dans une tribune sur le site Reporterre, la député européenne écologiste Michèle Rivasi écrit même que « le calendrier des 11 obligations vaccinales envisagées représenterait pas moins de 76 immunisations avant l’âge de 18 mois ! ». Pourtant ces informations sont largement exagérées. En effet, une même piqûre peut regrouper plusieurs vaccins, et 11 vaccins obligatoires ne correspondent donc pas à 11 injections. Pour ces vaccins, 4 seulement pourraient suffire.
Selon le calendrier officiel établi, entre la naissance et les 18 mois de l’enfant, celui-ci recevrait 10 piqûres qui permettront de lui administrer au total 31 doses de vaccins, un chiffre assez éloigné des 76 immunisations évoquées par Michèle Rivasi. Le passage en question a d’ailleurs été depuis retiré de la tribune mais reste visible sur le site d’archivage Archive.org. Comme le notait en 2016 le rapport de la Concertation citoyenne sur la vaccination, les vaccins actuellement administrés aux jeunes enfants « comportent un total d’environ 170 molécules antigéniques contre environ 3 000 dans les vaccins utilisés dans les années 1970-1980 ». Même si le nombre de piqûres augmente, la quantité de molécules antigéniques administrées reste donc largement inférieure à ce qui était pratiqué il y a quelques années encore.
DES RISQUES LIÉS À CES VACCINATIONS ?
Suivant l’argument du nombre élevé de piqûres, nombreux sont ceux qui s’interrogent sur les risques que ces vaccins peuvent causer. Sur la pétition lancée par santenatureinnovation.com, on peut ainsi lire que « personne, à ce jour, n’a étudié les risques d’injecter autant de vaccins en si peu de temps ». Pourtant, passer de 3 à 11 vaccins obligatoires n’est pas le grand saut vers l’inconnu que certains prétendent.
En effet, les 8 nouveaux vaccins qui vont être rendus obligatoires étaient déjà des vaccins recommandés. Or, ces vaccins concernent déjà entre 70 et 90 % des enfants de deux ans. Les « nouveaux vaccins » obligatoires sont donc déjà une réalité pour une très grande majorité des Français, et la mesure adoptée par le gouvernement n’est donc pas une réelle révolution de la vaccination en France. Les spécialistes ont donc déjà pu prendre le temps d’étudier les effets et les risques éventuels de ces vaccinations.
DES BÉBÉS TROP FRAGILES POUR SUPPORTER LES VACCINS ?
Toujours selon la pétition de santenatureinnovation.com, un bébé disposerait d’un « système immunitaire immature » trop fragile pour encaisser les vaccins. Le site d’extrême droite breizh-info.com écrit même que la vaccination n’est pas appropriée pour les bébés « dont le système immunitaire est par définition en construction, donc par définition instable ». Mais les vaccins représentent-ils vraiment une menace pour les nouveaux-nés ? Selon une étude américaine de 2002, les vaccins ne mobilisent pas plus d’un lymphocyte (nos cellules immunitaires) sur 10 000 chez l’enfant. En théorie, un enfant aurait donc assez de ressources pour résister correctement à 10 000 vaccins en même temps.
Une étude allemande de 2000 montre même que les enfants vaccinés ont de meilleures défenses, y compris contre des infections sans liens avec les vaccins. Surtout, l’argumentaire développé par les anti-vaccins présente les injections comme un facteur de risque, mais oublie que l’absence de vaccin est elle un réel danger pour l’enfant. Les études sont unanimes pour souligner que retarder la vaccination expose les enfants à des risques de maladies contagieuses et dangereuses, et n’a aucun bénéfice pour la santé de l’enfant. L’Organisation Mondiale de la Santé rappelle que « la vaccination permet d’éviter chaque année 2 à 3 millions de décès dus à la diphtérie, au tétanos, à la coqueluche et à la rougeole. On pourrait sauver 1,5 million de vies supplémentaires en améliorant la couverture mondiale de la vaccination. ».
UN VACCIN CONTRE L’HÉPATITE B TOTALEMENT INUTILE ?
Parmi les vaccins que le Gouvernement veut rendre obligatoire, on retrouve un vaccin contre l’hépatite B. Selon l’eurodéputée écologiste Michèle Rivasi, l’hépatite B est « une maladie sexuellement transmissibles » et une vaccination contre cette maladie serait donc totalement inutile. Elle insiste même en déclarant que la campagne de vaccination aurait provoqué « plus d’un millier de cas de scléroses en plaques ». L’hépatite B est un virus qui se transmet par le sang, le sperme et les sécrétions vaginales. Les rapports sexuels non protégés sont donc un facteur de contamination important, mais ils ne sont pas les seuls. Et si on peut par exemple penser aux seringues contaminées, les nourrissons sont bel et bien eux aussi concernés par cette maladie.
La contamination peut en effet se passer au sein de l’entourage, par l’intermédiaire de petites plaies, ou d’objets de toilettes piquants ou coupants, comme les ciseaux et les brosses à dents. Surtout, comme le souligne santepubliquefrance.fr, dans 30 % des cas d’hépatite B en France, le monde de contamination reste inconnu. Le vaccin permet donc de protéger les enfants contre ces risques de contamination, le tout sans injection supplémentaire grâce au vaccin combiné. Quant à la question des scléroses en plaques évoquées par Michèle Rivasi, les différentes études réalisées n’ont pas décelé de lien de causalité entre l’apparition de sclérose en plaque et la vaccination contre l’hépatite B.
DE L’ALUMINIUM DANGEREUX DANS NOS VACCINS ?
Dans une lettre ouverte adressée au président de la République et à la ministre de la santé, le professeur Henri Joyeux, radié de l’Ordre des médecins et opposant de longue date à certains vaccins (radiation qui est pour le moment suspendue dans l’attente d’une nouvelle décision, le professeur ayant fait appel de ce verdict) affirme que « la nocivité » de l’aluminium utilisé dans les vaccins « est démontrée ». On retrouve cet argument chez de nombreux opposants à la vaccination, mais aussi dans la pétition de l’Institut pour la Protection de la Santé Naturelle, qui appelle à des vaccins sans aluminium. Il est vrai que dans de nombreux vaccins actuels de l’hydroxyde d’aluminium est utilisé comme adjuvant. Ce procédé permet de rendre les vaccins plus efficaces et contribue à réduire le nombre de molécules antigéniques.
Or, d’après les études réalisées jusqu’ici, aucun lien de causalité n’a été établi entre la présence d’aluminium dans les vaccins et des troubles de la santé. L’argument du danger de l’aluminium n’est donc pas justifié. Surtout, la présence d’aluminium est utilisée par certains pour discréditer l’ensemble de la vaccination et faire oublier par ailleurs les effets bénéfiques de ces vaccins sur la santé publique.
LES PARENTS QUI REFUSERONT LA VACCINATION IRONT EN PRISON ?
Voici une information qui circule largement sur Internet et qui est pointée du doigt part les anti-vaccination : « Dans cinq mois, en France, vous aurez le choix entre injecter 11 super vaccins chargés d’aluminium à votre enfant, ou aller vous-même en prison » peut-on par exemple lire sur santenatureinnovation.com. Mais ne pas vacciner son enfant peut-il conduire un parent en prison ? En théorie, il semble que oui. L’article L3116-4 du code de la santé publique précise que « le refus de se soumettre ou de soumettre ceux sur lesquels on exerce l’autorité parentale ou dont on assure la tutelle aux obligations de vaccination (…) sont punis de six mois d’emprisonnement et de 3 750 euros d’amende. »
Pourtant, dans les faits, cette loi est très rarement appliquée. La ministre de la santé a par ailleurs déjà déclaré être hostile à des poursuites envers les parents qui refuseraient les vaccins obligatoires. La ministre a indiqué réfléchir à une « clause d’exemption » pour les parents hostiles à la vaccination. « Après entretien avec le professionnel de santé exposant les conséquences d’une telle décision, les parents s’engageront par écrit selon une procédure formalisée à assumer les responsabilités civiles de leur refus incluant un risque de non-admission de l’enfant en collectivité. Le refus sera porté sur le carnet de vaccination. À tout moment, les parents pourront revenir sur cette décision. ». Si aucune décision définitive n’a été prise pour le moment, on semble donc s’éloigner des mesures répressives et de la prison.
Faut-il sanctionner les parents qui refusent les vaccins ? La réponse de la Ministre de la santé @agnesbuzyn dans #RTLMatin pic.twitter.com/5EtidjYzYR
— RTL France (@RTLFrance) 6 juillet 2017
LA FRANCE, SEUL PAYS À IMPOSER DES VACCINS OBLIGATOIRES ?
Selon Michèle Rivasi, « nos voisins (…) ont fait de la liberté thérapeutique une véritable valeur sanitaire », laissant les parents libres de leur choix en matière de vaccination. La France serait pour certains opposants au nouveau texte de loi l’un des rares pays, voir le seul, à imposer de la sorte une vaccination obligatoire. En 2016, France Info relevait que 15 pays européens avaient un système basé sur les recommandations et 14 autres avec au moins une obligation.
Parmi eux, on retrouve notamment l’Italie, pays voisin qui vient de rendre obligatoire douze vaccins. Du coté de l’Allemagne, si on ne retrouve pas d’obligation vaccinale, le pays impose depuis peu une consultation médicale dédiée à la vaccination et qui est nécessaire pour pouvoir inscrire un enfant à l’école. Une mesure prise pour répondre aux récentes épidémies de rougeole qui frappent le pays et qui auraient pu être évitées avec une meilleure vaccination.
UN CADEAU FAIT AUX LABORATOIRES PHARMACEUTIQUES ?
Pour de nombreux opposants, la prise de décision du Gouvernement est avant tout un cadeau fait aux laboratoires pharmaceutiques. Certains textes parlent même de plusieurs centaines de millions d’euros de bénéfices par an pour l’industrie pharmaceutique. Ces critiques s’associent à une dénonciation des liens supposées entre la ministre de la santé (et l’ensemble du gouvernement de manière générale) et les lobbies pharmaceutiques. La ministre avait notamment défendu en 2016 (elle était alors la présidente de l’Institut National du Cancer) les conflits d’intérêts entre médecins et laboratoires, qui sont pour elle un gage de compétence. Mais dans les faits, le passage à 11 vaccins ne représente pas un si grand gain pour les laboratoires.
On peut déjà rappeler que comme évoqué précédemment une très large majorité des Français reçoit déjà des injections de ces « nouveaux » vaccins désormais rendus obligatoires. Selon le ministère de la santé, l’élargissement de la couverture vaccinale coûtera entre 10 et 20 millions d’euros à l’Assurance Maladie (qui prend en charge 65 % des vaccins obligatoires, le reste étant à la charge des mutuelles). On est donc assez loin des centaines de millions d’euros. Ces chiffres erronés sont notamment repris sur la fourchette de 110 à 120 millions d’euros par an évoquée par le rapport du Comité d’orientation de la concertation citoyenne sur la vaccination. Or ce rapport et le chiffre avancé correspondent à une estimation de la prise en charge à 100 % des onze vaccins par la sécurité sociale (y compris ceux qui sont déjà vendus aujourd’hui), et non le cout de l’arrivée des 8 nouveaux vaccins obligatoires.
Par Adrien Bertoni, le
Source: Le Monde
Étiquettes: vaccin, fake-news, fausses-informations, vaccination, anti-vaccination, sante-publique
Catégories: Sciences, Actualités
Pouvez vous aider ces personnes : Mariechristine Leignel-Vanderrièle
à
René Forney
13 h ·
????????
L’image contient peut-être : une personne ou plus, personnes qui dorment, bébé, intérieur et gros plan
Néo Zen
27 juillet, 21:27
ENLEVEMENT D’ENFANT suite à un refus de vaccination à la naissance :
Message de mon ami à qui la justice vient d’enlever l’enfant né le 26 juillet 2019
« Bonjour à tous, ce jour qui devait être le deuxième égal plus beau jour de ma vie se transforme en cauchemar à cause de l ‘ignominie d un procureur d’Agen dans le 47.
Ce matin aux alentours de deux heures ma fille est née photos jointes au bout d’un effort acharnée de ma femme, plus de 24h de contraction, d’un massacre par épisiotomie loupée, la sage femme à du s’y reprendre à deux fois pour faire les points et l’autre sage femme a dû appeler en urgence l’obstétricien au vue de l’hémorragie. Après cette fatigue, le contentement de mes deux femmes en vie, les sage -femmes me demandent de signer une décharge pour vacciner ma fille une heure après sa sortie, je leur dis en résumé que je ne suis pas contre la vaccination sauf contre les nanoparticules que contiennent les vaccins et que je souhaite repousser cela dans les dates légales, ma femme ayant eu une hépatite b et ayant un dernier bilan sans transaminases.
Et que je comprends leur demande mais vu la souffrance qu elle a eu au cours de l’accouchement avec même le cordon autour du coup en sortant on verrait plus tard.
Je leur expose aussi mes craintes concernant les nano -particules dans les vaccins et leur soutiens pouvoir les évacuer du corps mais pas avec une vie de quelques heures.
Pour résumé ces craintes, voici des éléments indiscutables, preuves à l’appui, avec des articles du « Point » et de « TV info » attachés et Avec d’autres éléments accessibles par internet en tapant les mots clés : « cancers nanoparticules »
Ingénieur en physique et chimie de l’Ecole de Bordeaux,
J’ ai fait pas mal de recherches sur les nanoparticules. Lorsqu’on les injecte dans le corps par voie cutanée, elles se dispersent dans tout le corps et restent stockées indéfiniment. Ces particules, si une personne ou un groupe mal intentionné réussissent a créer un émetteur de rayonnement électromagnétique suffisamment puissant pour rayonner cette personne dans les zones de résonance des nanoparticules ingérées peuvent provoquer des dégâts très importants. Nous avons donc sans conscience un potentiel de destructions massives hors du commun à la portée de groupes/pays bien plus performants qu’ une arme nucléaire.
On peut même s’ interroger à ce stade pourquoi il y a des nanoparticules dans les vaccins, aucun des trois médecins n’a pu répondre à cette question lors de la confrontation exposée ci-dessous.
Le lendemain, après que ma femme et moi se soient couchés après six heures, une équipe médicale se regroupe autour de ma femme sénégalaise qui n’a donc pas une aisance grammaticale et parfois un manque de compréhension, et moi étant sur un chantier… La pédiatre du groupe lui expose mon désaccord pour une vaccination ultra précoce, et la somme de signer un document qu’elle ne sait pas lire, par menace de déclencher un signalement au procureur afin de placer notre fille. Elle leur demande d’attendre mon retour puisqu’elle n’arrive pas à me joindre. A mon retour, ayant pris connaissance de la façon hors cadre des lois Kouchner où la pédiatre a parlé à ma femme je demande un entretien à la sage-femme cadre. Rapide, puisque sur le point de repartir.
N ayant pas l’ entretien je propose une heure pour discuter avec la pédiatre et d’autres personnes.
De retour, je rentre en discussion avec la sage-femme et trois médecins dont la pédiatre. J’expose mes craintes signalées ci-dessus et même la crainte latente des nanoparticules qu’aucun médecin n’a pu invalider ou contester mais aussi pourquoi je refuse cette vaccination trop précoce après les avoir écoutés, toujours avec une menace d’enlèvement (dont on m’a dit autour de moi que je ne risquais pas la mise en œuvre du retrait avant un certain temps).
Ayant conscience de l’importance qu’ ils apportent à cette vaccination je leur propose de la vacciner dans la minute avant même le coup de téléphone du procureur, à condition qu’ils s engagent à prendre solidairement la responsabilité des dégâts potentiels de ces vaccins si cela avait lieu sur ma fille puisque quelques minutes avant ils faisaient l’apologie de la non-dangerosité de ceux-ci. Ce qu’ils ont refusé. De mon côté, j’ai refusé de mettre ma signature sur leur document.
Leur responsable est arrivé et je leur ai proposé qu ils lui fassent un résumé et je suis parti à mes activités non sans avoir fais mon résumé. La sage-femme a eu le procureur au téléphone et je lui ai demandé de me le passer afin de pouvoir m’expliquer aussi avec lui. J’ai essuyé un refus catégorique du soi-disant procureur.
Lors de mon retour, après avoir encore été rassuré sur la non possibilité immédiate du placement, par mon avocat, et des personnes proches de la PMI, je me retrouve confronté à trois gendarmes qui sont là pour nous signifier l’enlèvement de ma fille afin qu’ils lui innoculent les vaccins. La sage femme et la pédiatre sont présentes.
J’appelle mon avocat qui me demande de ne rien faire et de les laisser prendre ma fille. Les gendarmes me font sortir.
A cet instant ma femme qui voit les choses ne pas s’arranger mais qui n’avait pas compris la menace proche demande à la pédiatre pourquoi elle n’a pas accepté sa signature dans mon dos comme elle lui avait proposé.
La sage-femme lui répond que la procédure est lancé, c’est trop tard.
Voilà notre justice