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Contre le fléau des fake news, WhatsApp vous empêche de partager un message plus de 5 fois

La diffusion de fausses informations représente aujourd’hui un problème majeur sur la toile. Les réseaux sociaux et services de messagerie tentent de combattre ce phénomène en mettant en place différents procédés, comme WhatsApp qui a décidé de limiter le partage de messages.

 

Limiter le partage de messages pour enrayer la propagation des fake news

Depuis maintenant quelques années, le phénomène des fake news, ou infox, s’étend sur la toile aux dépens des internautes. Ces fausses informations peuvent être propagées dans des buts différents : tromper le lecteur, influencer son opinion sur un sujet particulier ou simplement créer le buzz. Ayant pris une ampleur médiatique sans précédent durant les élections présidentielles américaines de 2016, elles sont aujourd’hui récurrentes sur les réseaux sociaux, qui tentent de limiter leur propagation afin de regagner une certaine crédibilité.

Filiale de Facebook, l’application de messagerie instantanée WhatsApp a annoncé en début de semaine sa décision de limiter le partage de messages afin de lutter plus efficacement contre les fake news. Après avoir essuyé de sévère critiques de la part du gouvernement indien, intervenues après que des foules en colère eurent tué au moins 25 personnes à cause de fausses informations circulant sur la plateforme, WhatsApp avait décidé dès juillet 2018 de limiter à 20 le nombre d’utilisateurs auxquels un message pouvait être transmis en Inde.

 

65 milliards de messages s’échangent quotidiennement sur WhatsApp

Après un essai pilote de six mois, WhatsApp a choisi d’élargir cette mesure à l’ensemble de ses utilisateurs : la limite est désormais fixée à cinq partages avec un groupe WhatsApp, pouvant réunir jusqu’à 256 personnes, ou un destinataire individuel, soit un total de 1 280 individus. Comme l’a précisé le service de messagerie instantanée dans un communiqué de presse : « Nous allons continuer à écouter l’opinion des utilisateurs et avec le temps, nous allons chercher de nouvelles méthodes pour répondre aux contenus viraux ».

Participant indirectement à la propagation de ce phénomène, les géants du web comme Google News, Facebook ou Twitter ont tous mis en place des dispositifs destinés à pénaliser les médias les véhiculant. Cependant, la détection de ces contenus est beaucoup plus ardue sur WhatsApp, étant donné que les conversations qui s’y échangent sont cryptées et privées (ce qui allonge le temps nécessaire aux autorités pour en prendre connaissance). La plateforme compte aujourd’hui plus d’1,5 milliard d’utilisateurs échangeant quotidiennement 65 milliards de messages.

© Tracy Le Blanc/Pexels

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