4. Un culte sans écriture
Le mithraïsme a laissé peu de documents écrits, ce qui le rend difficile à étudier pour les chercheurs actuels. Notre connaissance de ce culte secret repose surtout sur l’analyse et l’interprétation de l’iconographie qui décore les lieux de culte, avec l’appui des inscriptions et autres objets qui y ont été découverts. Le mithraïsme était un culte oral, qui se transmettait d’initié à initié sans recourir à des textes sacrés. Cela explique aussi pourquoi il n’existe pas de doctrine unifiée ni de dogme officiel pour ce culte.
Les sources littéraires extérieures sont souvent hostiles ou partiales, car elles proviennent d’auteurs chrétiens ou païens qui critiquaient ou ridiculisaient le mithraïsme. Les rares textes internes sont souvent fragmentaires ou obscurs, car ils utilisent un langage codé ou symbolique.