Trouver de nouvelles planètes est le rêve de tout astronome. À l’aide des résultats de la mission Kepler, une étudiante de l’université de la Colombie-Britannique au Canada a découvert pas moins de 17 planètes !
Une étudiante prodige
Michelle Kunimoto, doctorante en astronomie, décrit ses découvertes dans un article publié dans The Astronomical Journal. Aidée par les données fournies par la mission Kepler, elle a été en mesure de faire avancer la science. En effet, cette mission menée par la Nasa a sondé la galaxie entre 2009 et 2013. Aujourd’hui, les données sont accessibles au public.
Michelle Kunimoto a découvert 17 planètes dont une qui retient particulièrement l’attention des scientifiques. La planète KBI-7340288 b se trouve dans une zone habitable de son étoile. Dans cette zone, l’eau liquide peut exister, ce qui est la première condition pour l’apparition de la vie. De plus, elle reçoit un tiers de la lumière que nous recevons du Soleil et tourne autour de son étoile en 142 jours et demi à 66,6 millions de kilomètres. 1,5 fois plus grande que la Terre, la planète est toutefois assez petite pour être considérée comme rocheuse.
« Cette planète est à environ mille années-lumière de là, donc nous n’y arriverons pas de sitôt ! Mais c’est une découverte vraiment excitante, car il n’y a eu jusqu’à présent que 15 petites planètes confirmées dans la zone habitable trouvées dans les données de Kepler », a déclaré Michelle Kunimoto dans un communiqué.
Ce n’est pas une première pour l’étudiante qui a déjà découvert 4 planètes ! Grâce à ses recherches, elle a impressionné ses professeurs lors de son premier cycle à l’UBC.
Comment a-t-elle découvert ces planètes ?
Ces planètes ont été découvertes grâce à une technique bien connue des chasseurs d’exoplanètes. La méthode du « transit planétaire » nécessite beaucoup de patience puisqu’il suffit d’observer la luminosité d’une étoile. Michelle Kunimoto explique cette technique : « Chaque fois qu’une planète passe devant une étoile, elle bloque une partie de la lumière de cette étoile et provoque une diminution temporaire de la luminosité de l’étoile. En trouvant ces creux, connus sous le nom de transits, vous pouvez commencer à rassembler des informations sur la planète, comme sa taille et le temps qu’il lui faut pour se mettre en orbite. »
Ensuite, il est nécessaire d’évaluer la taille et l’orbite de la planète avec ces quelques indices à disposition. Que ce soit une planète (le gros lot !) ou des objets en orbite, les astronautes sont souvent surpris de tout ce qui se trame au-dessus de nos têtes !
En définitive, le but de l’étudiante est de réexaminer toutes les exoplanètes trouvées par Kepler pour avoir une estimation exacte de leur type et de leur nombre. Son professeur et superviseur, Jaymie Matthews, complète : « Un résultat particulièrement important sera de trouver un taux d’occurrence de planètes terrestres en zone habitable. Combien de planètes semblables à la Terre sont là ? »
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Par Justine Dumont, le
Source: Phys.org
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