Aujourd’hui, Rubin Sfadj a rencontré Cassandre Mugnier, directrice de la filiale américaine d’Ykone. Une agence digitale spécialisée dans les médias sociaux et les relations publiques pour les marques de mode, de beauté et de luxe. Découvrez son parcours ainsi que ses projets pour le futur !
Rubin Sfadji : Qui êtes-vous ? Que faites-vous à New York ?
Cassandre Mugnier : Je travaille pour Ykone depuis mars 2010 et j’ai passé les trois premières années au bureau de Paris. Lorsque je suis arrivée nous étions à peine une dizaine et aujourd’hui nous sommes plus de quarante. Il était donc temps pour moi de porter l’aventure Ykone au-delà de la France. Je suis en charge du développement du premier bureau international d’Ykone. L’objectif, c’est de développer notre business et notre réseau aux États-Unis.
RS : Vous bossez sur quoi en ce moment ?
CM : En ce moment je fais beaucoup de prospection, pour faire connaître Ykone ici et développer notre cercle de prospects et idéalement de clients. Je suis en train de structurer l’activité, en recrutant une équipe locale, pour avoir plus d’équilibre entre le bureau parisien et le bureau new-yorkais. J’adapte aussi notre offre au marché américain. En plus de décliner ici ce qu’on propose en Europe, je cherche à adapter nos prix et nos services au marché local.
RS : Quand avez-vous quitté la France ? Pourquoi ?
CM : Je suis arrivée à New York il y a sept mois, en août 2013. Ykone voulait développer son activité aux États-Unis, et ce projet rejoignait mon projet personnel : j’avais déjà vécu aux US pendant mes études, et j’avais été attirée par la mentalité américaine. J’avais envie de retrouver la liberté et l’énergie qu’on voit ici. La rencontre entre le projet professionnel et le projet personnel a fait que c’était le bon moment pour moi de sauter le pas.
RS : Quel est votre prochain projet ? Quelles tendances vous inspirent ?
CM : L’important c’est d’internationaliser Ykone. Je veux développer le sentiment d’appartenance à une entreprise internationale en faisant beaucoup de retours aux gens qui sont en France, en développant des newsletters d’intelligence sur la façon de faire du business aux États-Unis. Ça passe aussi par l’ouverture d’autres bureaux à l’international, au-delà des États-Unis. Il faut aussi qu’on dépasse la simple notion de « blogueur » pour aller vers ce qu’on appelle maintenant les « influenceurs digitaux » : des gens capables de fédérer une communauté, d’avoir un pouvoir de prescription, que ce soit sur des blogs, sur Vine, sur YouTube ou n’importe où. Il faut trouver ces gens influents quelle que soit la plateforme sur laquelle ils se trouvent.
Nous avons beaucoup apprécié cette rencontre avec Cassandre et nous sommes ravis d’avoir pu partager avec vous l’expérience très enrichissante de cette businesswoman !
Par Laura Gonçalves, le
Source: ykone