Qu’un héros et un antagoniste s’opposent, c’est tout ce qu’il y a de plus normal dans n’importe quelle histoire. Certains d’entre eux poussent le concept encore plus loin et deviennent des ennemis jurés. Leurs quêtes ne seront complètes que lorsque l’autre sera mort et oublié. Voici la liste des ennemis desquels les héros de jeux vidéo ne parviennent pas à se débarrasser.
Albert Wesker (Resident Evil)
Légèrement perturbé mentalement et doté d’une force et une vitesse surhumaine, Albert Wesker est le principal antagoniste de Resident Evil. Celui qui commence dans la série en dirigeant les agents STARS se révèle en fait être un agent double pour le compte d’Umbrella. De Resident Evil en Resident Evil, les héros pensent en finir avec Wesker mais il réussit toujours à s’échapper ou revenir d’une manière ou d’une autre pour menacer l’humanité. Finalement, après une bataille infernale, Wesker se retrouve prisonnier dans le cratère d’un volcan en fusion et Chris l’achève avec une roquette dans la tête. Cette fois, il est peu probable que l’on revoie ses belles lunettes de soleil.
Ganondorf (The Legend of Zelda)
Les ténèbres incarnées, l’enfant maléfique d’une prophétie, Ganondorf est l’ennemi juré de Link, le héros du temps et le protagoniste de The Legend of Zelda. Qu’importe qu’il soit vaincu, tué, emprisonné, Ganondorf trouve toujours un moyen de revenir hanter Hyrule. Ganondorf est loin de porter Link dans son coeur, mais il est intéressant de noter qu’il semble tout de même avoir du respect pour lui, car après tout, il est le seul à pouvoir contrecarrer ses plans diaboliques. Les nombreux face-à-face entre le seigneur des ténèbres et le héros du temps offrent toujours des combats épiques, participant à la popularité de la franchise. Une rivalité éternelle qui n’est pas près de s’arrêter.
Sephiroth (Final Fantasy VII)
Y a-t-il un méchant plus populaire, plus connu dans le monde du RPG que Sephiroth ? Ce dernier et Cloud se haïssent et ne peuvent vivre sans pourchasser l’autre. Après tout, entre l’incendie de son village et l’assassinat de celle dont il tombait amoureux, Cloud a de quoi lui en vouloir. Si Sephiroth fascine, c’est avant tout car son développement offre plusieurs identités à analyser, qu’il incarne la puissance et la cruauté tout en étant lui-même la plus grande victime de l’histoire. Le duel final entre les deux personnages au coeur du cratère est un moment anthologique du jeu vidéo, et même si la menace de Sephiroth ne pèse plus sur la planète, il hante l’esprit de Cloud pour toujours.
Liquid Snake (Metal Gear Solid)
La rivalité entre frères, l’un des plus vieux concepts narratifs de l’histoire de l’humanité. Et pour cause, cela fonctionne souvent à merveille. Même si dans le cas présent, il vaudrait mieux parler de rivalité entre clones. Solid et Liquid sont issus du projet des Patriotes, « Les Enfants Terribles » visant à produire des clones du soldat légendaire Big Boss. Descendant tous deux du meilleur soldat ayant existé, la rivalité tend à opposer des égaux, même si Liquid ressent un complexe d’infériorité certain envers son frère. Liquid parviendra cependant à tricher la mort en prenant le contrôle du corps de Revolver Ocelot lorsque ce dernier se greffe le bras de Liquid.
Bowser (Super Mario)
Forcément ! Comment parler des ennemis jurés dans le jeu vidéo sans mentionner Bowser ? Il est, après tout, l’éternel adversaire du personnage le plus connu du monde du jeu vidéo, et le média lui doit donc beaucoup. Triste vie que celle de Bowser ! Après des décennies entières passées à kidnapper la princesse, il ne parvient jamais à la garder bien longtemps grâce aux interventions héroïques de Mario, prêt à tout pour sauver le Royaume Champignon. Qu’il soit seul, accompagné de Luigi, de Yoshi ou de Toad, Mario répond toujours présent pour combattre son ennemi de toujours.
Dracula (Castlevania)
Toute la série porte le nom de sa demeure, c’est dire si sa présence pose problème dans le monde de Castlevania ! L’humanité est attirée par les ténèbres comme le papillon par la flamme, et lorsque Dracula apparait, des héros doivent surgir pour faire face à la menace qu’il représente. Cela n’est pas si simple, car avant de lui faire face, le héros doit parcourir un château entre le gothique et le romantisme, truffé de pièges, de créatures surnaturelles et d’animaux monstrueux. Si le héros parvient malgré tout à vaincre Dracula, il ne se réjouira que temporairement, car le plus charismatique des vampires trouve toujours le moyen de revenir à la vie…
GLaDOS (Portal)
Sous ce nom énigmatique (acronyme anglais signifiant « Forme de vie génétique et système d’exploitation de disque ») se cache une intelligence artificielle dont l’on fait la rencontre au début de l’aventure Portal. Ne vous laissez pas avoir par son allure de guide bienfaiteur, GLaDOS se révèle petit à petit être incroyablement cruelle et menaçante. Loin d’être limitée par l’égocentrisme humain et l’anthropomorphisme, l’AI concocte des plans qui visent justement à pointer la naïveté de l’esprit humain et contrairement aux autres méchants de la liste, elle est assez intelligente pour émettre la possibilité de sa défaite et à l’accepter.
Qu’ils soient naturellement malintentionnés, assoiffés de sang ou des victimes incomprises, ces méchants ont tous fait naître des luttes extraordinaires qui resteront toujours gravées dans la mémoire des joueurs. La codépendance entre méchants et héros forme des rivalités qui permettent de développer les deux personnages d’une manière unique. Qui est selon vous le méchant le plus difficile à tuer des jeux vidéo ?
Par Florent, le