700 mineurs se retrouvent chaque soir à la rue à Paris. D’autres vivent dans des hôtels. Dans un manifeste publié la semaine dernière, 12 associations dénoncent une « crise humanitaire » et demandent à l’État d’établir un plan d’urgence.
Des enfants forcés de dormir dehors
700 enfants avec leurs familles dorment dans la rue chaque soir à Paris. 20 000 mineurs n’ont pas d’autres choix que de passer leurs nuits dans des hôtels en Île-de-France, car il y a de moins en moins de places dans les hébergements d’urgence.
« En France, des milliers d’enfants sont à la rue ou dans des hébergements précaires », dénoncent douze organisations dont la Fédération des acteurs de la solidarité, la Fondation Abbé Pierre, le Samusocial de Paris ou encore Unicef France. Rien qu’en Seine-Saint-Denis, 160 enfants se retrouvent chaque soir à la rue. 5 000 mineurs, dont la moitié ont moins de trois ans, doivent dormir dans un hôtel.
Les associations réclament l’ouverture en urgence de places d’hébergement, dans un manifeste publié ce mercredi 20 novembre : “La République a le devoir de garantir un avenir à tous ses enfants et la pleine effectivité de leurs droits.”
Des mineurs qui meurent dans la rue
Cette situation critique ne se limite d’ailleurs pas à la capitale. Dormir dehors est le quotidien de nombreux enfants à travers la France. C’est le cas par exemple à Marseille où des jeunes sont obligés de dormir dans des squats pour ne pas passer la nuit dehors.
Un bébé d’un jour est mort dans la rue en Seine-Saint-Denis en mars dernier. Le 1er juillet, en Guadeloupe, c’est un enfant de 6 ans qui a été retrouvé mort dans la rue. A Paris, en novembre, une femme demandeuse d’asile à la rue, enceinte de jumeaux, perd un de ses bébés après un accouchement d’urgence à seulement cinq mois de grossesse. Selon le Collectif des morts de la rue, huit mineurs sont morts dans la rue depuis le début de l’année.
« Cette situation indigne de la France, sixième puissance économique mondiale et signataire de la Convention internationale des droits de l’enfant, provoque des drames« , s’indignent les associations. « Trop souvent, des femmes venant d’accoucher sont remises à la rue avec leur nouveau-né», ajoutent-elles.
Par Jasmine Foygoo, le
Source: L'express
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Catégories: Actualités, Société
Je me demande que fait le gouvernement pour créer de nouveaux centres d hébergement pour les sans abris d urgence comme c est pauvre gosses, surtout dans la capitale il y a des appartements non occupée, pourquoi les propriétaires ne font rien pour ouvrir leurs cœurs et offrir leurs logement non occupée. Cette France à bien changé, mr le président de la République, faites bouger les choses. A notre époque voit des enfants à bas âge dormir dans les rues c est inignoble. J’ai honte de mon pays.
Il nous taxe il nous prive de nos acquis il nous pille nos retraites l’humain n’est pas sa préoccupation il ne reporte rien aux requins qu’ils sont
La honte d’être français et la déception d’être en France.
Pour tous les réalistes ont à
Vraiment pas de chance d’être dans cette planète de merde .
Et vous-même, que faites-vous pour aider ces malheureux ; avant de critiquer notre pays, pour ce qu’il ne fait pas, sans s’interroger sur ce qu’il fait, ne devons-nous pas nous interroger sur ce que nous faisons nous-même ; quelle contribution nous apportons nous-même, à la seule mesure de nos moyens, quelle pierre nous apportons à l’édifice ; comme le suggère pierre RHABI.
La presse écrite pourrait elle indiquer la nationalité de ces personnes.Seul la télé peut le préciser sans « stigmatisation »pour notre parfaite information.C’est le revers de la médaille de la mondialisation.Et si il y avait,mondialement un encadrement des loyers,il n’y aurait plus de spéculation immobilière,les prix seraient gelés,les logements habités.Ce n’est pas le capitalisme d’entrepreneur (a réguler aussi)qu’il faut combattre mais le real estate,l’immobilier.
Étant souvent à l étranger quand je reviens dans ce pays je ne comprends pas certaines choses. Pourquoi s enteter à accueillir et accepter tout le monde alors que les citoyens sont eux même en proie de difficultés ? Je vois que au Japon l accueil des étrangers quels qu ils soient est très structuré. Ils ont maltraité les Chinois à un moment donné ce n est pas pour autant qu ils acceptent la venue des chinois ! Il faut déjà régler les problèmes internes avant de s occuper des autres. Si un citoyen accepte de s occuper entièrement d un étranger eh bien soit, à ce moment là on lui fait un prélèvement sur les dépenses de la personne qu il veut prendre en charge mais arrêter de ponctionner tout le monde qui paient des taxes pour tous ceux que le gouvernement accepte d accueillir. Par exemple pour les aides sociales au lieu de distribuer indéfiniment se résumer à aider 2 enfants par famille, et le reste des enfants c est aux parents d assumer.