C’est une histoire qui malheureusement n’est encore que trop courante : une petite fille de 5 ans, trisomique, s’est vu refuser l’entrée au club de vacances du camping où elle séjourne avec sa famille. Les parents, tristes et résignés, ont partagé leur histoire. Ils espèrent faire changer le regard de la société sur le handicap.
Louise, 5 ans, atteinte de trisomie 21, s’est vu refuser l’entrée du club de vacances du camping où elle séjourne avec sa famille. En cause, la trisomie 21 dont est atteinte la fillette. Sur leur page Facebook Louise and Co, les parents, Caroline Boudet et Rémy Bellet, ont partagé leur mésaventure, qui n’est qu’une goutte d’eau dans l’océan d’incompréhension auquel ils font face tous les jours :
[Hors cadre] Ca démarrait bien, pourtant. Je me préparais mentalement depuis quelques jours à poser de nouveau « la »…
Publiée par Louise and co. sur Dimanche 2 août 2020
La famille avait décidé d’inscrire leurs enfants au club de vacances, pour « souffler un peu ». L’animatrice « a spontanément dit oui sans avoir regardé Louise de près », raconte le père. Puis, en voyant que l’enfant porte une couche, elle se ravise : « Ah, mais si elle n’est pas propre ça va être plus compliqué. Et puis, un moment d’inattention, les animateurs ne sont pas vraiment formés… Ça ne va pas être possible. » Les parents repartent donc bredouilles.
Ils dénoncent une discrimination constante : « À chaque rejet, le même goût amer. Entre solitude et injustice. Pas de repos pour les aidants. »
Pas de vacances pour le sentiment de rejet.
— Rémy (@Remy_Bellet) August 2, 2020
Ma fille avec #trisomie21 privée de mini club du camping car elle est hors cadre.
Ça fait mal.
À chaque rejet le même goût amère. Entre solitude et injustice.
Pas de repos pour les aidants.#inclusion #handicaphttps://t.co/UUGBwrUKJB pic.twitter.com/STGxLML8O9
« C’est très souvent ‘pas possible’. Toujours pour de très bonnes raisons, qui ne sont jamais le handicap en lui-même mais toujours les cadeaux bonus qui vont avec : la propreté, l’absence de mots, le manque de formation des encadrants, l’effectif trop important d’enfants, le manque de moyens. » La famille s’était déjà fait connaître 2 ans auparavant pour avoir témoigné des difficultés à inscrire leur fille à l’école. La famille refuse de donner le nom du camping : « Ce n’est pas une personne que nous dénonçons mais une situation générale. »
Leur histoire a ému de nombreux internautes et personnalités, parmi lesquelles Samuel Étienne l’animateur de Questions pour un champion, qui a proposé à la famille de venir sur le plateau de son émission si elle le souhaite.
Faisons le rêve que l’inclusion devienne la norme et non l’exception.
— Samuel Etienne (@SamuelEtienne) August 2, 2020
En attendant, je souhaite de belles vacances à votre puce ❤️
A défaut de mini-club, je lui fais découvrir le plateau de @qpuc quand elle veut ! https://t.co/3CGHKnwiQe
La loi du 11 février 2005 permet aux handicapés un accès « à tout pour tous » aussi bien dans les transports qu’à l’école, à la culture, au travail, aux loisirs…
Par Marine Guichard, le
Source: Positivr
Étiquettes: club de vacance, enfant, discrimination, trisomie-21