Un éléphant pygmée a été retrouvé mort sur sur l’île de Bornéo en Malaisie. Son corps a été criblé de 70 balles par des braconniers. Une mort inquiétante, d’autant plus que cet animal est menacé d’extinction.
L’animal a reçu 70 blessures par balle
Voici encore une preuve que l’Homme peut faire preuve d’une extrême cruauté envers les animaux. Un éléphant pygmée de Bornéo d’une dizaine d’années a été retrouvé mort dans une rivière de l’île de Bornéo appartenant à la Malaisie. Sa mort est loin d’être accidentelle étant donné que l’animal a été abattu de manière extrêmement cruelle et a été retrouvé sans ses défenses. Le corps flottait sur l’eau, criblé de 70 balles et était attaché à un arbre par une corde.
Augustine Tuuga, le directeur de l’organisme gouvernemental chargé de la faune sauvage dans cet État situé dans le nord de l’île, a déclaré que l’éléphant était mort depuis quatre jours lorsqu’il a été retrouvé dans le district de Tawau dans l’Etat de Sabah. L’éléphant pygmée de Bornéo est une espèce protégée et la chasse de cet animal y est formellement interdite.
Il y a quelques jours, quatre suspects, trois Malaisiens et un étranger, âgés de 48 à 68 ans vivant près de la jungle ont été arrêtés par les autorités à Tawau. Ils possédaient illégalement des armes qui leur ont été confisquées. Les autorités n’ont pas encore de preuves contre eux. Une enquête est ouverte pour savoir si ce sont bien ces personnes qui ont tué cette espèce protégée pour pouvoir retrouver les défenses de l’animal.
Des attaques qui se produisent de plus en plus
Toujours d’après Augustine Tuuga, 100 éléphants ont été retrouvés morts au cours des dix dernières années. Certains ont été tués délibérément par balle ou empoisonnés. « Il n’est pas facile d’obtenir des preuves sur les auteurs de ces actes, de retrouver les suspects, car les gens ne nous donnent aucune information », a-t-il indiqué.
Elizabeth John, la porte-parole de Traffic, un organisme de surveillance du trafic de la faune sauvage, a indiqué que les attaques contre des éléphants pygmées augmentent de plus en plus. Les responsables de ces attaques sont rarement arrêtés. « C’est un problème sérieux. Il faut identifier et traîner les responsables de ces actes en justice pour contrer la menace. Nous espérons que les enquêtes ne se limiteront pas à cette affaire, car il y a de fortes chances que tous ces meurtres soient liés », a-t-elle indiqué.
Une espèce menacée d’extinction
Selon la WWF, il ne reste plus que 1 500 éléphants pygmées de Bornéo encore vivants. Ces éléphants sont souvent tués par des braconniers car l’ivoire de leurs défenses peut être revendu à un prix élevé. De plus, à cause de la déforestation, leur habitat naturel est détruit, ce qui réduit leur nourriture. Ils sont également la cible des villageois qui les considèrent comme des animaux nuisibles. L’année dernière, un jeune éléphant pygmée a été tué par des villageois pour se venger de l’animal qui venait chercher à manger dans leurs récoltes.
Les éléphants pygmées de Bornéo vivent principalement dans la région de Sabah et peuvent mesurer jusqu’à 2,5 mètres. Ils peuvent être identifiés à l’allure juvénile de leur visage, leurs grandes oreilles et leur longue queue. C’est une espèce protégée et les responsables de la mort de cet animal risquent jusqu’à cinq ans de prison et une amende de 60 000 dollars.
Par Jasmine Foygoo, le
Source: All that is interesting
Étiquettes: mort, borneo, elephant, espece-protegee, balles
Catégories: Actualités, Animaux & Végétaux
Ils fais des condamnations bien plus LOURDE CONTRE CES GENS LÀ!60 000DOLLARS!?,certe ils doivent payer!mais sont pauvres!!!,NON LES PEINES FERME!!! ET LA MEILLEURE SOLUTION!A CES ACTS BARBARE!