Avec des titres tels que Bioshock ou encore Deus Ex, les jeux de tir à la première personne ont réellement de gros concurrents. Cependant, ce n’est pas ce qui a apeuré Arkane Studios lors de la sortie de leur plus gros titre, Dishonored. Mettant en scène un garde du corps impérial, vous vous verrez confier des pouvoirs surnaturels afin de sauver la ville de Dunwall du mal qui la ronge, ainsi que récupérer l’honneur que vous avez perdu. Nous vous proposons de voir ensemble un jeu ayant reçu d’innombrables récompenses.
Basé à Lyon et à Austin (Texas), Arkane Studios a été fondé en 1999 et est véritablement sorti de l’ombre à la sortie de Dishonored en octobre 2012. Acclamé par les critiques du monde entier, remportant plus de 50 récompenses lors de l’E3 (Electronic Entertainment Expo) de 2012, l’innovant jeu d’infiltration à la première personne leur a permis de se faire un nom dans le milieu du jeu vidéo, et on peut dire que les critiques ainsi que les joueurs les ont convenablement remerciés.
Alors que l’impératrice se dévoue pour sauver son peuple de l’horrible peste qui l’envahit, elle n’a d’autres choix que d’envoyer son garde du corps Corvo Attano (le personnage incarné par le joueur) dans des villes voisines afin de demander de l’aide. Pendant son absence, un complot s’est levé pour renverser l’impératrice et, malheureusement, notre protagoniste rentrera bredouille juste avant de la voir se faire assassiner. Accusé de ce drame par le lord Régent, il se retrouve sans crier garde dans une prison impériale dans l’attente d’une exécution prochaine.
Une fois en prison, vous découvrez que vous avez tout de même encore quelqu’un prêt à vous aider. En dissimulant une clé dans votre dernier repas, vous parvenez à sortir de votre cellule et à récupérer une arme déposée un peu plus loin. Pour vous échapper de la prison, vous devrez suivre les indications laissées par votre allié mystérieux tout en ayant deux options : tuer ou ne pas tuer les gardes. Dishonored étant un jeu d’infiltration, la difficulté est croissante en fonction du nombre de victimes que vous ferez dans le jeu, changeant également l’intrigue et aggravant les effets de la peste, plongeant le jeu dans une ambiance encore plus sombre.
Une fois évadé, vous rejoignez le camp des loyalistes et l’on vous confiera des missions afin de sauver votre honneur et retrouver Lady Emily, la fille de l’impératrice qui a été enlevée en même temps que l’assassinat de sa mère, sous vos yeux. Avant le départ pour votre première mission, l’Outsider, qui n’est autre qu’une divinité parmi les citoyens de Dunwall, vous rend visite. Celui-ci vous fait don de sa marque, vous permettant d’utiliser des sorts, ceux-ci étant forts utiles pour accomplir les tâches qui vous seront confiées à l’avenir.
Prenant place dans un monde ouvert divisé en plusieurs sous-parties (qui sont limitées par la mission en cours), vous aurez toujours le choix pour chacune de vos actions. Le choix des sorts que vous voulez apprendre, le choix du chemin à prendre pour atteindre votre objectif et, le plus important, le sort que vous réservez à votre cible. En effet, même si votre personnage est assoiffé de vengeance, il existera toujours un moyen non létal de vous débarrasser de votre cible. Il n’en revient qu’à vous de le trouver. Équipé d’un masque, d’une dague et d’une arbalète, vous êtes paré à éradiquer la maladie de Dunwall et à donner au successeur légitime l’accès au trône.
Avec un univers sombre mais bien pensé, Dishonored vous plonge au milieu d’un monde ravagé par la peste et où vos actions ont de lourdes conséquences sur l’ambiance globale du jeu. Laissant libre cours aux choix des joueurs, le libre arbitre est un point fort de ce jeu qui lui aura valu tous ces prix et qui le distingue de ses concurrents. Dishonored est, à n’en point douter, un incontournable des jeux d’infiltration.
Par Mathias Boulain, le
Source: Dishonored
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